[Terminé] Le vieux marteau et la jeune voyageuse (feat Newynog)

122 ans [depuis le 11/01/2023]

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

La bruit du marteau qui résonne dans la grande forge, juste après la respiration bruyante du soufflet, régulier et tonitruant, mêlé au bouillonnement perpétuel de la lave et du métal porté à fusion. Tel est le quotidien que je n’échangerai pour rien du tout. Finit le vacarme et les cris de la grande forge de Volcaneum et bonjour la tranquillité de notre établissement personnel à moi et Fergus. Cela ne fait pas longtemps que nous nous sommes installés à l’écart sur le versant du volcan bien tranquille mais à portée de la ville et de ses richesses.

Notre forge comme toutes celle en ville s’ouvre sur une cavité pleine de lave, permettant de chauffer la roche et le métal à loisir. La carrière et mine que nous nous sommes offerts est adjacente, modeste, certes, mais elle nous suffit bien à être autonome. Une routine s’est instaurée depuis les quelques années que nous la possédons, et cela me va très bien.

Bolvar ▬ Aïe !

Même si...

Je lève la tête pour voir l’apprenti qui est chez nous depuis peu et qui vient de me lâcher son marteau sur ma tête.

Bolvar ▬ Non mais ça va pas oh ! Tu te rends compte de ce que tu viens de faire gamin !
Fergus ▬ T’abuses Bolvar, le petit l’a pas fait exprès et puis t’as rien senti avec ton casque intégré.

Il n’a pas tort. Je n’ai fait que réagir à la surprise de l’événement en réalité.

Bolvar ▬ Si ça avait été toi, c’est certain que la pastèque qui te sert de tête aurait été broyée ahah ! Mais là n’est pas la question.

P’tit ! Si tu veux vraiment devenir forgeron, t’as intérêt à mieux tenir tes outils ! Aller descend et va boire un coup dehors pour te rafraichir un peu.

L’apprenti s’exécute et quitte les lieux alors que je continue de maudire un peu plus ce dernier dans son dos en riant avec Fergus. Les jeunes de nos jours... à croire qu’ils sont plus empotés que jamais. Mais mon âme sœur ne se gêne pas pour me rappeler que nous étions bien pareil à son âge.

Au bout de quelques minutes, le jeune homme revient en courant pour nous avertir qu’un hadrosaure fait route dans notre direction avec un cavalier. C’est étonnant, mais nous attendons un nouvel apprenti qui viens tout droit de Waterfall City. Je me dirige vers la sortie à mon tour et retrouve l’air extérieur pour la première fois de la journée et le début de ma besogne. Je ne prends pas le temps de demander à Fergus de retirer l’accessoire à ma queue qui la transforme ma massue en une véritable marteau de titan.

L’apprenti a dit vrai.

Bolvar ▬ Va préparer de l’eau pour nos invités tu veux.

Ils finissent par arriver et il s’agit d’une parasorolophus avec en effet un jeune homme sur le dos et des paniers en osier de part et d’autre de la selle.

Bolvar ▬ Paix de l’âme voyageur et voyageuse. Vous cherchez la forge Durékaille ?

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@Newynog

27 ans [depuis le 7/06/2023]

ft.Bolvar Durékaille

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Newynog était à Waterfall City en train de se relacer un peu après une course. Elle était fatiguée et ne savait pas trop ce qu’elle pouvait vraiment penser de tout ça. Elle était en train de se rafraîchir à l’une des fontaine quand un jeune homme était venu la trouver.

«- Paix de l’âme. Excusez-moi, vous travaillez bien dans le transport de personne ? »
« Toute Harmonie. Oui, bien sûr… Vous souhaitez me demandez une course ? »
« - Euh… Oui, je dois me rendre à Volcaneum pour commencer mon apprentissage. »

La Parasaurolophus hocha alors simplement la tête. Puis, ils avaient parlé, établissant le meilleur trajet pour s’y rendre. Suite à quoi la Saurienne avait fait en sorte de rassembler ce qu’ils auraient besoin pour aller jusqu’à la première étape, prenant un peu plus, par pure prudence. Quelques temps plus tard, ils s’était mis en route pour un trajet qui allait prendre un certain temps. Le trajet n’avait pas été des plus facile et le trajet avait été stoppé net près de l’une de leurs étapes. Un piège s’était refermée autour d’eux et son passager avait été éjecté… et sa selle abîmée. Elle n’allait pas tenir bien longtemps ainsi… mais peut-être que cela irait au moins jusqu’à leur destination.

Son passager l’avait aidée à se tirer du piège et à se remettre sur pattes, puis, ils s’étaient remis en route. Lors de l’étape suivante, elle avait solidifier sa selle pour pouvoir tenir le reste du trajet. Elle passa aussi voir un guérisseur, mais heureusement, elle n’était pas blessée. Une fois que tout le monde fut à nouveau prêt, ils avaient repris la route et cela avait duré un certain temps. Mais maintenant, les voilà qui arrivait à Volvaneum, échangeant quelques mots sans qu’ils n’y pensent plus que cela. Heureusement, elle connaissait parfaitement le voie qu’elle avait à suivre. Une fois en ville elle redemanda l’endroit exact où son passager devait être conduit. Elle du se renseigner avant d’orienter ses pas vers la forge, situer quelque peu à l’écart du gros de la ville.

Dans le lointain, elle vit alors un humain paraître avant de faire volt face. Elle sourit, mais ne dit rien de plus à tout cela. Elle s’avança encore simplement, jusqu’à ce que son regard ne se pose sur la forge et sur le maître des lieux. La voix de son cavalier retentit alors pour lui confirmer que, oui, c’était là. Elle sourit et se rapprocha jusqu’à finalement être à leur proximité. Newynog regarda un moment le forgeron Saurien qui les attendait et elle sourit simplement. Ce dernier les accueillit alors en leur demandant si c’était bien là le lieu qu’il cherchait.

« Toute Harmonie. »

Répondit simplement Newynog avant que son cavalier ne le salut à son tour, expliquant ensuite pourquoi il était là. Elle n’avait rien à ajouter à cela. Ce qu’elle pouvait avoir à demander, elle le ferait en temps et en heure, soit un peu plus tard maintenant. La Parasaurolophus mis un genoux à terre pour qu’il soit plus simple de récupérer les affaires qu’elle avait sur le dos. Les sangles abîmées de sa selle crissèrent et craquèrent. Son renforcement n’allait hélas pas durer bien longtemps à ce rythme et elle n’appréciait guère cela. Elle allait vraiment devoir demander de l’aide… mais pour le moment, elle ne pouvait qu’attendre que son passager ait terminé avec ce qu’il avait à dire quand à sa présence ici. Et en attendant, la Saurienne patientait simplement, en profitant par la même occasion de prendre un peu de repos. Elle en avait bien besoin après une telle cavalcade. Et sa queue battait doucement l’air dans son dos sans qu’elle ne s’en souci le moins du monde. On leur apporta alors de l’eau et elle avait alors simplement hoché la tête pour le remercier en silence. Puis, elle bu un peu plus d’eau. Cela lui fit vraiment du bien et elle poussa un profond soupire de soulagement.

122 ans [depuis le 11/01/2023]

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Les deux voyageurs s’arrêtent devant nos barrières et si la parasaure reste silencieuse, ce n’est pas le cas du jeune homme qu’elle transporte sur son dos avec tout un tas de bagages sanglés. Il se trouve que c’est bien le nouvel apprenti que nous avons accepté de prendre sous notre aile Fergus et moi. Ce n’est pas rare et déjà du temps où nous travaillions dans la grande forge de Volcaneum nous avons accepté de bon cœur les demande du patriarche de la ville pour former des apprentis. Ils ne sont pas toujours traités du mieux que je pourrais avec mon caractère ces dernières années. Fergus me le fait assez savoir comme ça, mais bon c’est ainsi. Au moins, ils deviennent tous de très bons forgerons capables de faire preuve de critique autant envers eux-mêmes si ce n’est plus qu’envers leurs collègues.

Je les laisse entrer et se reposer un peu ainsi que profiter d’un peu d’eau. C’est là que je me dis tout de même que les parasaures sont plus que rares dans le coin, pour ne pas dire absents à cause du peu d’eau qu’on trouve dans le coin. Je me demande si celle-là ne vient pas directement de Waterfall City. Il n’aurait donc pas pris le bus pour venir, puis un relais vers ici ? C’est ce que je pense car cette demoiselle, je ne l’ai jamais vu dans le coin.

Bolvar ▬ Dites-moi si je me trompe, mais vous n’êtes pas de Volcaneum ou du coin vous ? Vous venez directement de Waterfall City pour nous amener l’gamin ?

Je secoue la tête car ça signifie sûrement qu’il a dut s’y prendre à la dernière minute, sans quoi un bus aurait été plus simple sans doute au lieu d’imposer un si long voyage à quelqu’un travaillant au transport à la personne.

Puis mon regard est capté par l’état de sa selle de voyage qui est vraiment très endommagée et qui a sans doute connu un petit bricolage de fortune qui est sur le point de lâcher à son tour.

Bolvar ▬Eh beh ! Elle est dans un drôle d’état votre selle mam’zelle ! Vous voullez pas qu’on y jette un œil à tout hasard ?

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27 ans [depuis le 7/06/2023]

ft.Bolvar Durékaille

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Newynog avait pu conduire son passager, même si cela n’avait pas été aussi simple que ça. La Parasaurolophus laissa alors son client récupérer ses affaires, sans qu’elle ne se plaigne le moins du monde. Elle profitait ainsi de quelques temps pour souffler après cette dernière étape. L’un des maître des lieux l’avait alors interrogé et elle avait tourné la tête vers lui avant d’incliner la tête légèrement et de lui répondre tranquillement :

« Je ne suis pas de Volcaneum et si j’ai le plaisir de voyager un peu partout, je n’y avait encore jamais mis les pattes jusqu’à maintenant. Le début du voyage était en effet à Waterfall City. »

Newynog n’avait aucune raison de dire que ce n’était pas le cas. Elle travaillait pour le transport, pas pour inventer des histoires. Cependant, ce long trajet avait nécessité des étapes sur la route ainsi. Le regard du dinosaure en face d’elle se posa sur sa selle et l’oeil de l’expert n’eut aucun mal à voir à quel point elle était abîmée. Il le lui fit donc savoir. Il lui avait alors proposé qu’on y jette un œil et la Saurienne de transport eut alors un petit sourire avant de simplement hocher la tête et de prendre à nouveau la parole d’une voix calme, bien qu’il y pointait un peu de fatigue.

« Ma selle n’est plus de prime jeunesse et je crains qu’elle n’ait été en partie achevée par un piège dans lequel je suis tombée durant ce trajet. Heureusement, nous en sommes sortie sain et sauf, sans vraiment de blessure, cependant, ma selle menaçait de me lâcher. J’ai dû faire cela pour être sûre d’arriver jusqu’ici sans que tout ne se décroche. »

Newynog lui avait alors encore une fois adressé un sourire. Elle se montrait bien bavarde pour le coup, mais elle n’y pensait pas plus que ça. Au contraire, elle repris simplement son souffle quelques secondes avant de reprendre la parole :

« Si vous acceptez d’y jeter un œil je vous en serait vraiment très reconnaissante. Je ne sais pas si elle tiendra vraiment très longtemps sinon. »

Et elle secoua doucement sa tête comme pour délasser quelques nerfs de son cou avant qu’elle ne reporte son regard vers le maître des lieux, gardant tout de même une certaine marque de respect envers lui. C’était la moindre des choses. Et maintenant ? Et bien, elle ne savait pas trop ce qu’elle pouvait penser de tout ça et elle se contenta simplement de ruminer à peine quelques seconde, comme pour se délasser un peu la mâchoire. Puis, elle se permit à nouveau de reboire un peu. Cela faisait du bien, mais elle ne partirait probablement pas avant le lendemain, le trajet était long et elle était un peu fatigué par toute cette route qu’elle avait fait…. Et elle voulait passer voir Volcaneum aussi.

122 ans [depuis le 11/01/2023]

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est loin de chez elle maintenant. C’est une jolie promenade y a pas à dire et heureusement que certains dinosaures se dévouent à ce genre de métier. Clairement, ce n’est pas pour moi et pourtant je sais que certain de mes congénères le fond dans le désert justement, aidant les voyageurs à travers les dunes de sables et les plateaux arides.

Bolvar ▬ Et bien ! Ça en fait une sacrée trotte ! Vous êtes motivée en tout cas pour voyager aussi loin à la demande.

Si vous avez le temps de visiter la ville en tout cas, vous devriez, c’est pas le paysage plein de cascades dont vous avez l’habitude du coup, mais ça a son charme.

Volcaneum est une belle cité, une des plus grandes de l’île mais surtout la seule à être à ce point axée sur la travaille du métal. C’est une denrée rare tout de même et il faut bien choisir quoi faire avec ce qu’on extrait car un jour où l’autre nous finirons bien par épuiser les mines. Ce n’est pas encore le cas, mais un jour, ça viendra. Nous exploitons en fonction des commandes et c’est pour ça que nous ne prenons pas plus à la terre que ce que nous avons besoin, mais c’est aussi pour çà que certaines commandes sont plus longues à honorer. Car s’il arrive que nous ayons quelques pépites ou lingots d’avance, ce n’est pas suffisant pour les grosses commandes. Avec Fergus nous pouvons travailler à toutes les échelles, mais grâce à moi nous sommes surtout spécialisés dans les grosses pièces et ça demande du temps. En tout cas, la ville est remplie d’artisans comme nous et les grandes forges donnant sur l’intérieur du volcan font toujours sensation.

En tout cas c’est clair que sa selle a besoin d’être remise à neuf et nous pouvons sans aucun mal faire ça pour elle.

Bolvar ▬ Oh mais y a pas d’problème ma p’tite dame on va vous arranger cette selle en un tour de main !

Je jette un coup d’oeil sur l’ensemble et il y a plusieurs pièces à remplacer ainsi qu’une bande solide pour toutes les relier à refaire. Ce n’est pas bien compliqué et mon alter ego humain fera ça très bien.

Bolvar ▬ Fergus va vous faire ça avec le p’tit jeune qu’on a depuis quelques mois et qui va bientôt finir son apprentissage.

Suivez l’guide c’est par ici que la magie opère !

Je l’entraîne vers notre forge où je me dirige vers l’énorme soufflet que j’actionne sans mal avec ma queue sans le moindre effort là où quand je forge moi il faut un humain pour faire poids.

Mon alter ego et notre disciple se mettent au travail après avoir pris quelques mesures et martèlent le métal avec dextérité pour lui faire changer de forme et constituer tout un inventaire de petites pièces de rechange pour la selle.

Bolvar ▬Dites-moi, vous savez déjà ce que vous allez faire après ? Je veux dire, vous avez déjà une course ou pas ? Parce que sinon, j’aurais bien un service à vous demander en échange de la réparation.

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27 ans [depuis le 7/06/2023]

ft.Bolvar Durékaille

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Newynog se contenta de sourire et de hoché la tête face aux paroles de Bolvar, puis, elle se contenta d’un simple commentaire :

« Et bien, cela me permet de voir du pays et de visiter certaines villes aussi, alors je ne me plain pas vraiment à dire vrai. Chacune à son charme… Surtout que je ne suis pas originaire de Waterfall City, même si beaucoup de courses m’y mènent. En fait, je viens de Sauropolis, donc encore plus au Sud que cela. Mais je n’ai pas peur de la marche. »

En effet, le ton de sa voix montrait clairement que la Saurienne était on ne pouvait plus enjouée. Newynog inclina encore une fois la tête, dégageant toujours une certaine douceur et aussi une certaine joie de vivre… Tout allait bien. Quoi qu’il en soit, ils s’étaient proposé de jeter un œil à sa selle et cette dernière en avait bien besoin. Le forgeron lui avait alors dit qu’ils allaient arrangé ça en un tour de main et elle avait alors hoché la tête, enthousiaste. Cela allait lui être d’une aide très précieuse. Bolvar avait alors dit qu’une personne s’en occuperait avec le ‘p’tit jeune’ qui travaillait avec eux et allait finit son apprentissage. Elle avait alors encore une fois hocher simplement la tête. Il l’encouragea ensuite à le suivre et elle lui emboîta le pas, demandant d’une voix calme :

« Vous pensez que cela prendra combien de temps pour vos travaux ? Je me nomme Newynog...»

Lui demanda-t-elle en penchant doucement la tête sur le coté sans qu’elle n’insiste plus longtemps que ça. Il faisait chaud dans la forge, mais ce n’était pas grave, elle trouverait bien un moyen pour se rafraîchir après ça. En tout cas, elle s’était représentée parce qu’elle ne savait plus si elle l’avait dit ou non avant ce moment-là. En tout cas, l’imposant Saurien actionna un soufflet, augmentant la chaleur de l’endroit avec le souffle. Elle se demandait bien comment elle pouvait travailler ici. Le travail commença, puis, après quelques instant de plus, le forgeron à écailles se tourna vers elle pour lui poser des question et éventuellement lui proposer une contrepartie à son travail. Encore une fois, c’est avec un calme étonnant qu’elle lui répondit, bien qu’elle n’approcha pas trop la source de la chaleur :

« J’avais prévu de visité un peu votre ville et de me rendre à l’agence de transport pour proposé mes services. Oui, donc, je n’ai pas de course prévue pour le retour, pour le moment en tout cas. Alors je vous écoute et je vous aiderais avec joie. »

Oui, elle l’écoutait et si elle pouvait l’aider d’une façon ou d’une autre, elle n’allait pas se plaindre et elle se contenta simplement de le regarder, la tête toujours penchée sur le coté. Elle était un peu curieuse de ce qu’il allait lui demander, mais en tout cas, il avait toute son attention. Newynog évitait de trop bouger et surtout d’heurter quelque chose avec un mouvement involontaire de sa queue. Elle savait qu’elle pouvait parfois se montrer bien plus maladroite qu’elle ne le foulait si elle ne faisait pas un minimum attention. Pour le moment, la jeune dinosaure ne voyait pas trop ce qu’elle pourrait lui dire de plus…

122 ans [depuis le 11/01/2023]

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Contre toute attente elle me surprend encore en me disant qu’elle vient d’encore plus loin et que Waterfall City n’est sans doute qu’une pour elle que son centre de gravité pour l’activité qu’elle exerce. Ce n’est pas étonnant car c’est après tout l’une des villes les plus importante de l’île si ce n’est la plus importante maintenant. C’est un peu pareil avec les transporteurs de Volcaneum qui passent leur vie à faire les allers retours ici et dans le coin.

Bolvar ▬ Ah oui en effet vous êtes encore plus loin de chez vous que j’pensais ! Et bien ça nous fait un point commun alors. Je suis du camp ankylos du Grand Désert ah ah on est deux à avoir eu la bougeotte, mais je me suis calmé depuis quelques années.

Tout ça n’est vraiment plus de mon âge. Je pourrais le faire bien sûr, mais j’ai perdu l’envie de baroudeur comme un jouvenceau. Je suis taillé pour des marches très lentes et ce n’est pas le mieux pour voyager à travers l’île vu le temps qu’il me faut pour faire un trajet en comparaison d’un galliminus ou d’un parasorolophus comme elle.

Elle me demande pendant que j’active le soufflet combien de temps le travail pourrait prendre et je tourne mon regard vers Fergus et notre apprenti.

Bolvar ▬ Enchanté Newynog. Et pour vous répondre ça ne prendra pas longtemps. On a l’habitude des pièces qu’il vous faut. Les moules sont tous prêts et les petits aident Fergus. Donc si on compte juste le temps de refroidissement et le reste, vous pourrez repartir avec avant que le soleil ne se couche.

Clairement ça ne prendra pas longtemps, nous n’avons pas à refaire la selle au grand complet. Il ne faut que remplacer quelques lanières, mais la base est saine. Ensuite nous mettrons quelques suppléments pour accrocher plus facilement les cargaisons qu’elle pourrait aussi transporter sur demande. Rien de bien difficile. On pourrait sûrement en faire une entière en une demi-journée alors là il n’y en a que pour quelques heures.

En tout cas, elle est volontaire la petite et l’échange de bon procédé lui plaît ce qui évite de s’embêter à parler de paiement. Un service en vaut bien un autre.

Bolvar ▬ Hum... et bien pour tout vous dire, comme je le disais tout à l’heure je ne bouge plus tant que ça et nous avons beaucoup de commandes en ce moment et..

C’est alors qu’une perruche fait son entrée dans la forge et se pose au sol. Encore une, c’est bien au moins la troisième aujourd’hui.

Perruche ▬ Message de Voldaren Elena pour Bolvar Durékailles et Fergus Krann
C’est moi ! Crache ta pastille.
Quelles manières !

Bonjour les papy des forges ! Bon je passe sur le fait que j’espère que vous allez bien. J’ai une commande à vous faire ! La perruche a les plans sur elle. Les pièces doivent être changées car ça ne marche pas comme ça donc faut une autre configuration. Bref, vous une réponse quand c’est bon et je passerai la prendre. Rien ne presse j’ai arrêté les tests pour le moment.

Paix de l’âme à vous deux !

Arrh les perruches postales. De véritables calaminés. Mais elles sont bien utiles quand elle ne se trompent pas de message et il faut dire que là c’est plutôt sympa d’avoir des nouvelles de cette petite peste qui est toujours aussi irrespectueuse de ses aînés. Je gronde devant le message tandis que Fergus se marre dans son coin comme à son habitude.

Bolvar ▬ Aaaah celle-là non mais j’vous jure. Ça t’fais rien en plus Fergus ?! Les jeunes de nos jours...

Elle est quand même bien sympathique celle-là.

Je reviens vers notre invitée temporaire.

Bolvar ▬ J’suis désolé de l’interruption. Mais voilà un bon exemple. Du coup avec l’âge et le peu de rapidité dont je peux faire preuve, avec Fergus on ne quitte Volcaneum pour des livraisons importantes qu’une à deux fois par an en faisant le tour de l’île et ça nous prend des plombes. Mais là on ne peut pas se le permettre et ça s’accumule donc si vous pouviez prendre les commandes à livrer et les déposer dans les villes sur votre route au retour, bah disons qu’on sera quitte ?

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27 ans [depuis le 7/06/2023]

ft.Bolvar Durékaille

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Newynog sourit simplement alors que le Saurien réagissait après qu’elle lui ait dit venir d’encore plus loin que Waterfall City. Il lui avait alors dit que lui aussi avait eut la bougeotte et qu’il venait du camp ankylos et elle avait alors simplement incliné la tête en souriant.

« Je vois, mais là où bous avez cessé d’avoir la bougeotte pour trouver votre voie alors que moi… et bien je continue avec plaisir. »

Sa queue fouetta l’air un moment sans qu’elle ne s’y pense le moins du monde. Quand elle s’en rendit compte, elle se força rapidement à s’immobiliser avant de lancer un regard désolé à l’Ankylosaure… enfin, au moins, il ne devait pas y avoir de casse alors… ca irait… N’est-ce pas ? Oui… Probablement. Elle décida de ne pas s’en formaliser plus que ça. Quoi qu’il en soit, elle demanda combien de temps le travail sur sa selle durerait. Ce n’était pas que cela l’inquiétait vraiment, elle resterait le temps nécessaire mais voulait juste trouver comment s’organiser pendant ce temps là. Il lui dit qu’il était enchanté et elle lui répondit d’un sourire Bolvar lui annonça que ce serait rapide et qu’elle aurait l’habitude. Il disait également qu’elle pourrait repartir dès la tomber du jour. Hum… Ce n’était pas vraiment ce qu’elle voulait, mais bon, elle pourrait sans problème faire avec. Cependant, elle n’en dit rien puisque, apparemment, Bolvar avait un service à lui demander. La Saurienne l’écouta alors avec attention, mais avant qu’il ne commence, une perruche postale vint lui livrer un message. La Parasaurolophus ne dit rien, attendant seulement qu’il ait terminé et revienne maintenant à leur discussion. En tout cas, celle qui envoyait la commande était assez… directe à ce sujet. Elle entendit Bovar ronchonner contre celle qui envoyait la perruche, mais même elle laissa un sourire s’installer sans qu’elle ne dise rien de plus.

Il lui demandait donc de livrer quelques paquets sur le chemin du retour ? Hum… C’était une course comme une autre… Elle s’accorda quelques instants de réflexion avant de reprendre la parole, gardant son regard fixer sur Bolvar. Elle avait besoin d’une ou deux précisions avant de donner son accord quand à tout ça ou pas…

« Hum… Je vois… Il s’agirait de combien d’arrêt ? Aurais-je besoin d’un chariot pour transporter les objets jusqu’à destination ? »

Après tout, si elle acceptait – ce qu’elle ferait probablement – il faudrait qu’elle se prépare pour ce trajet qu’elle ferait. Enfin, elle restait là où elle se trouvait pour ne pas causer plus de problème que ça et elle attendait simplement, laissant légèrement retomber sa tête. Elle pensait pouvoir les aider sans que cela ne soit vraiment fatiguant pour elle et elle se contenta simplement de hocher la tête. Oui, elle pensait que cela allait bien se passer… mais elle comptait tout de même visiter un peu la ville avant de repartir… ne serait-ce que pour se substanter. Newynog se plongea quelques instant dans le silence alors qu’elle regardait dans le lointain. Elle regarda les braises rougeoyante et elle avait toute les peines du monde à supporter cette chaleur humide. Décidément, elle n’était pas faites pour passer du temps dans des endroits comme celui-ci. La Saurienne de transport changea de pieds d’appui, son regard passa sur la silhouette de chacun des êtres humains ici présent. Ils avaient bien du courage de travailler ici par une telle chaleur… quand à Bolvar, il venait du désert, il était déjà plus ou moins habitué à la chaleur.

« Ne m’en voulez pas, je vais attendre dehors, j’ai un peu de mal à supporter la chaleur qu’il fait ici. Comme vous pouvez le comprendre, je suis habituée aux température que l’on trouve plus dans le nord, alors j’ai besoin d’un peu plus de fraîcheur. »

Elle inclina la tête, restant tout de même à porter de voix pour qu’ils puisse discuter de ce qu’il attendait d’elle et des réponses qu’il allait donner à ses questions. A peine dans l’ouverture de la forge qu’elle sentait un peu de fraîcheur sur son museau. C’était agréable et cela lui permettait d’avoir l’esprit un peu plus clair puisque la chaleur de la forge avait eux tendance à l’engourdir. Encore une fois, sa queue bougea dans son dos, cependant, elle se forçait à retenir sa fougue autant que possible, elle ne voulait pas y penser plus que ça, cela irait mieux quand elle courrirait… enfin, si elle pouvait courir…

122 ans [depuis le 11/01/2023]

Le vieux marteau et la jeune voyageuse (feat Newynog)

Cette petite me plaît bien ! Elle n’a pas froid aux yeux, ça se voit uniquement à la regarder me répondre de cette façon. C’est vrai que j’ai arrêté d’avoir la bougeotte et j’ai fait un choix, je ne vais pas m’en plaindre, mais de toute façon, nous autre les ankylos, on aurait bien du mal à suivre un parasaure comme elle. Elle pourrait faire deux fois le tour de l’île avant que je ne puisse en boucler un seul, même du temps où je voyageais avec le camp. Nous sommes des endurants, fait pour les distances où il faut s’économiser comme dans le désert.

Je ne pipe mot cependant à sa réparti, car elle a tout simplement raison et qu’il vaut mieux économiser sa salive quand on n'a rien à dire ou qu’il faut trop chaud. Quant à la question de la durée de travail que nous allons mettre pour réparer la selle, je sens comme une sorte de réticence, comme si ça ne l’arrangeait pas vraiment, mais bon, comme elle ne dit rien je ne m’avance pas plus sur ce terrain.

Je surveille de près ce qu’il se passe quand même, car même si nous sommes associés de longue date avec Fergus, c’est mon nom qui est sur la forge et c’est nous sommes une institution ici à Volcaneum. Il y a une décennie, la ville a pratiquement été rayée de la carte par l’attaque de ptéranodon, mais nous nous en sommes bien sortie et nous nous devons de former la nouvelle génération de forgerons qui devra travailler pour l’ensemble de l’île. Impossible de faire un travail bâclé même pour une réparation de selle.

Bolvar ▬ Oui il vous faudra une charrette, mais on va vous prêter la nôtre comme ça, pas besoin d’en trouver une. Si ça vous va, on vous fera la liste des arrêts.

Hey p’tit ! Va chercher le nouveau ! Autant qu’il commence tout de suite et mette la main à la patte pour la salle de la d’moiselle.

Notre apprenti qui termine sa première année à nos côtés s’en va prestement à l’extérieur de la forge pour aller chercher le nouvel arrivant que Newynog a amené ici.

Juste après, elle me fait part du fait qu’elle va aller prendre l’air car la chaleur de la forge l’indispose un peu, elle qui est habituée à des environnements plus cléments.

Bolvar ▬ Oui bien entendu, pas de problème. Si vous voulez, il y a un petit coin d’ombre sous le grand arbre à côté de la maison, aller vous poser là-bas et n’hésitez pas à vous servir à notre pompe si vous avez soif.

Je reste pour ma part dans la forge, pour réparer la selle, avec Fergus nous convenons d’accord qu’il est mieux de refaire l’armature qui se trouve dans le tissu afin que ça tienne longtemps et je suis le mieux placé pour travailler rapidement les grosses pièces. J’abandonne le soufflet qui est repris par le petit nouveau, ça lui permettra de se muscler un peu. On coule une large bande de métal et dès qu’elle commence à se figer, Fergus l’attrape avec une grande pince et la place sur mon enclume pendant que notre apprenti s’assure que le marteau de forge de ma masse est bien fixé à cette dernière. Une massue sans cet habillage est bien trop bosselée et irrégulière pour faire un travail propre. Après quoi, je commence à marteler encore et encore pour donner une forme adéquate aux tiges qu’on me présente. Il s’agit bien doser la force, mais l’expérience parle maintenant. En moins de temps qu’il en faut pour le dire, l’armature est prête et il n’y a plus qu’à assembler toutes les pièces. Cette tâche n’est pas pour moi et je peux quitter ma forge pour retrouver notre invitée. Cela fait deux heures déjà qu’elle est sortie, il est bien temps que je la retrouve.

Bolvar ▬ Bien, j’espère que vous serez ravi d’apprendre que mon associé a commencé à assembler votre selle. Elle sera comme neuf et vous durera longtemps.

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27 ans [depuis le 7/06/2023]

ft.Bolvar Durékaille

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Newynog avait l’habitude de croiser toute sorte de créature, alors ce n’était pas ça qui allait lui faire froid aux yeux… et puis, elle ne se montrait clairement pas agressive envers eux… peut-être un peu directe, mais ce n’était pas vraiment un problème… Si ? La jeune Saurienne se renseigna alors sur ce dont elle pourrait avoir besoin pour faire la livraison qu’il lui demandait. Ainsi, il lui confirma qu’elle aurait besoin d’une charrette… ainsi, elle aurait donc à revenir ici pour ramener la charrette par la suite… A moins de trouver quelqu’un qui fasse le trajet. Ce serait donc la charrette de la forge qu’elle emmènerait ? Très bien, si c’était ce qu’il souhaitait.

« Très bien, je m’arrangerais pour qu’elle vous soit retourner ensuite, que ce soit par moi ou pour un de mes collègues qui œuvre dans le transport. »

C’était un engagement qu’elle prenait pas la même occasion. Puis, Bolvar encouragea ensuite le nouveau venu à travailler sur la selle. Du moment qu’elle était solide et cela étonnerait que le Saurien laisse passer si jamais il devait y avoir des maladresse. La parasaurolophus avait alors simplement hoché la tête, comme pour sonner son accord quand à tout ça. Newynog avait alors prévenu qu’elle allait sortir et prendre un peu l’air, quelque chose de plus frais que dans la forge en tout cas. Bolvar lui avait alors dit y avait un coin d’ombre près d’un arbre et qu’elle pouvait aller s’y installer, précisant même qu’elle pourrait y trouver une pompe si elle voulait boire.

« Merci... »

Souffla-t-elle simplement. La Saurienne les laissa donc et de dirigea vers l’arbre, juste le temps de se reposer un peu. Elle activa la pompe et bu de longues gorgées avant de simplement s’installer au sol pour se reposer un peu… Newynog se demanda un instant si elle pouvait demandé un guide pour aller visiter la ville… mais non… Ils devaient avoir beaucoup de travail. Elle poussa un profond soupire et, dans un premier temps, elle laissa simplement sa tête reposée contre elle.

Il se passa un certain temps avant que Bolvar ne revienne vers elle. Dès qu’il entra dans son champ de vision, elle se redressa vivement et regarda le mâle qui approchait en écoutant ce qu’il pourrait avoir à lui dire pour venir la trouver. Il lui avait alors expliqué que le travail sur la selle avait commencé et qu’ils faisaient en sorte qu’elle soit comme neuf et que cela durerait plus longtemps. Newynog tendit le cou pour s’étirer légèrement, puis, elle avait ensuite repris la parole en regardant l’ankylosaure :

« Merci… Je pense que je vais rester ici au moins jusqu’à demain, j’aimerais visiter votre ville… D’ailleurs, vous connaissez quelqu’un qui pourrait me servir de guide ? »

Si ce n’était pas le cas, elle pourrait probablement se débrouiller, ce ne serait pas la première fois que ça lui arriverait après tout. La Saurienne de transport se redressa et sa queue fouetta l’air dans son dos. Cette fois, elle n’avait pas le risque de renverser quoi que ce soit. C’était une façon comme une autre pour elle d’évacuer son énergie, c’était tout simplement plus fort qu’elle. Cependant, sa prochaine mission revint à l’esprit de la Saurienne. Elle savait déjà qu’elle aurait besoin d’une charrette et donc qu’elle serait considérablement ralentie comparer à ses habitudes… Elle aurait aimé avoir une escorte, mais le voyage n’était probablement pas assez important pour ça… Elle s’assurerait donc de prendre les routes les plus sûre, quitte à prolonger son chemin.

« J’ai encore une question à vous poser. Il y aurait combien de livraison à faire ? Combien de ville ou village et lesquels ? Désolée si j’ai l’air de vous harceler quelque peu, mais j’ai besoin d’avoir le maximum d’informations possible pour pouvoir au mieux organiser le chemin que je suivrait »

encore un mouvement ample de la queue, comme un coup de fouet. Elle avait déjà l’esprit qui tournait à toute allure, comme chaque fois qu’elle avait une nouvelle course et qu’elle devait définir la meilleure route à prendre, que ce soit la route la plus sûre ou la plus directe. C’était une habitude et, selon elle, cela n’avait rien de vraiment mauvais…

122 ans [depuis le 11/01/2023]

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Nous avons deux charrettes qui sont à nous et le reste du temps lorsque nous croulons sur les commandes ce sont les services de transports qui s’arrangent entre eux. Surtout quand il s’agit de grosses pièces, mais c’est en général vu avec des sauropodes travaillant dans les transports et ce ne sera pas aussi compliqué ici.

Bolvar ▬ Oui, ne vous en faites pas, nous avons l’habitude il n’y a pas de problème.

Il serait inconvenant de lui demander de nous la rendre en main propre, si un de ses collègues se rend à Volcaneum plus tard, ce sera une bonne occasion de nous rendre la charrette à ce moment-là.

Le travail se poursuit dans la forge et ils n’ont pas besoin de moi plus longtemps maintenant. Lorsque je retrouve la jeune saurienne, je peux voir qu’elle a bien profité de ma proposition à se coucher à l’ombre de l’arbre ainsi que se désaltérer un peu. Il fait chaud en cette saison et encore plus lorsqu’on est à proximité d’une forge installée dans le volcan. C’est pour moi aussi un bon moment pour puiser un peu d’eau et boire tandis que notre invitée du moment m’informe qu’elle songe de toute façon passer la nuit ici et pourquoi pas visiter la ville.

Bolvar ▬ Je dois dire que je suis un peu pris actuellement pour pouvoir vous la faire visiter, mais il y a des gens très bien qui vous accueillerons à bras ouverts pour ça en ville.

Puis vient à nouveau une question sur les livraisons qu’elle aura à faire pour nous. Je souris comme mon visage me le permet avant de reprendre.

Bolvar ▬ Ne vous en faites pas, ça ne me gêne pas et c’est bien normal. Il y a deux livraisons à faire à RaptorTown et trois à Waterfall City.

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27 ans [depuis le 7/06/2023]

ft.Bolvar Durékaille

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Newynog verrait bien ce qu’elle ferait pour ramener la charrette, chaque chose en son temps et il ne fallait pas mettre la charrue avant le Saurien… Bolvar lui annonça cependant qu’il n’avait pas à s’en faire, qu’ils avaient l’habitude et qu’il n’y avait pas de problème. La Parasaurolophus hocha alors simplement la tête, n’insistant pas plus que ça. La Saurienne de transport avait pris un peu de repos loin de la chaleur de la forge, jusqu’à ce que le chef des lieux ne finisse par venir la trouver et ils continuèrent tranquillement à discuter maintenant. La Dinosaure femelle de couleur beige et marron avait donc accepté ce compromis et le travail qui lui était offert maintenant.

Quand elle parla au forgeron de son envie de visité la ville, ce dernier lui avait alors dit être pris et ne pas pouvoir la lui faire visiter. Il précisa aussi qu’il y aurait des gens pour l’accueillir en ville et lui faire visiter tout ça. Tant mieux. Elle allait aller voir ça dès qu’ils auraient fini de discuter, mais ce n’était pas vraiment pressé. Elle avait donc reparlé du travail à venir et lui avait de ne pas s’en faire, lui expliquant ensuite qu’elle allait devoir aller à RaptorTown, puis à Waterfall City et elle avait alors simplement hocher la tête, acceptant cela sans problème.

« Bien, je pense que ce ne serait pas un problème plus que ça. Je pourrais sans problème faire votre livraison... »

Newynog irait d’ici à Raptor-Town, puis elle reviendrait ensuite près de la rivière et voyagerait près de cette dernière jusqu’à la ville aux cascades. Il faudrait qu’elle soit prudente, oui, mais elle avait l’habitude de ce genre de choses avec tous ses voyages.

« Passer la rivière sera le plus compliqué, j’espère que les guets seront praticables avec la charrette, mais je pense que ça irait. »

Dans le pire des cas, elle s’adapterait, comme elle le faisait toujours, c’était ça d’être une Saurienne de transport et cela lui allait très bien. Newynog inclina alors la tête, persuader que tout allait bien se passer. Il se passa quelques instants de plus avant que la femelle dinosaure ne boive à nouveau un peu d’eau, puis, qu’elle ne s’adresse encore une fois au forgeron.

« Je vais donc vous laissez à vos travaux pour aller visiter votre belle ville. Je repasserait en fin de journée pour voir où vous en êtes avec ma selle et, comme convenu, je partirais demain faire vos livraisons. J’essaierais d’être aussi discrète que possible sur le trajet. »

La Saurienne avait alors incliné la tête, sa crête se baissa doucement vers l’avant sans qu’elle ne s’en souci. Et sa queue battit doucement dans son dos. Elle luttait contre une certaine excitation qui la gagnait maintenant…

122 ans [depuis le 11/01/2023]

Le vieux marteau et la jeune voyageuse (feat Newynog)

La saurienne étudie notre itinéraire pour faire les livraisons que nous lui demandons. Ce n’est pas une route facile, car RaptorTown est après tout dans une zone dangereuse. Elle aurait bien le droit de ne pas faire cette livraison en particulier et je ne la blâmerai pas pour ça. Normalement il serait de bon aloi qu’elle s’entoure de gardiens avec d’autres marchands partant pour la ville afin de voyager le plus sûrement possible. En tout cas, elle ne semble pas décourager et j’apprécie beaucoup sa témérité. La fougue de la jeunesse !

Bolvar ▬ Normalement vous ne devriez pas être trop embêter. Il me semble que les ponts sont assez robustes pour certain soropodes qui descendent vers les marais en partance d’ici. Mais si c’est trop compliqué, faites sans RaptorTown et déléguez à quelqu’un d’autre en arrivant à Waterfall City. Tant que ça fini par arriver à destination, c’est tout ce qui nous importe.

La jeune saurienne est bien sûre d’elle et cela ne met que plus en confiance sur le bon choix qui est fait de lui demander de faire les livraisons en échange de sa selle neuve. J’hoche de la tête à ses dires avant de rajouter.

Bolvar ▬ Ainsi soit-il. Faites une bonne découverte de Volcaneum et ne ratez pas l’occasion de goûter à la cuisine locale !

Une fois les salutations faites, je m’en retourne en direction de la forge pour voir un peu où en sont les jeunes avec Fergus. Il ne faudrait pas que l’on perdre du temps sur le reste de ce que nous avons à faire après tout. La saison des pluies est pour bientôt et nous avons des commandes à honorer avant que les premières moussons n’arrivent. Comme nous forgeons de grosses pièces et que faisons partie de ceux qui forment les rescapés de Volcaneum après la crise des roches solaires il y a dix ans, on nous sollicite souvent, notamment Waterfall City pour les systèmes d’écluses de ses canaux.

A mon arrivée, je peux constater que tout avance très bien. Notre apprenti qui est ici depuis une année est déjà en train d’assembler les pièces nouvellement forgées à l’armature de la selle, tandis que Fergus de son côté est en train de reprendre le tissu épais qui habille et rend plus confortable la selle pour la porteuse comme le cavalier. Tout sera bien prêt dès le soir venu comme prévu. C’est une bonne chose. Cela me laisse le temps de prendre sous mon aile le nouveau venu et de lui enseigner les rudiments des choses à savoir dans cette forge. Pour l’heure, il n’est pas question qu’il fasse quoi que ce soit. Il va observer.

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27 ans [depuis le 7/06/2023]

ft.Bolvar Durékaille

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Newynog savait maintenant quelle direction elle allait prendre pour le retour. La Saurienne pouvait donc maintenant penser à autre chose. Il ne se passa que quelques instants de plus avant que Bolvar ne reprenne la parole. Il lui dit aussi de faire sans RaptorTown si elle ne le sentait pas et la Parasaurolophus avait alors simplement sourit avant de doucement hocher la tête, puis elle repris la parole, le plus tranquillement du monde :

« J’irais, ne vous en faites pas. C’est aussi pour ça que je veux me rendre en ville, peut-être que quelqu’un souhaite y aller également. »

Même seule, elle trouverait le moyen, quitte à abandonner temporairement sa livraison, le temps que les choses se calmes. Il la laissant ensuite aller faire sa visite et elle avait alors simplement incliné la tête avant de se lever et de gratter le sol pour dénouer un peu les muscles de ses pattes. Il lui proposa aussi de goûter à la cuisine locale.

« Si vous voulez que je vous ramène quelque chose. »

Elle attendit qu’il lui répondre, puis, elle irait ensuite en ville pour y passer quelques heures de plus. Pendant qu’elle s’en allait vers la ville, il s’en retournait vers sa forge. La femelle n’insista cependant pas plus que cela… Newynog avait donc commencé à déambuler dans les rues de la ville.

Elle visita les rues, paisiblement, faisant du lèche-vitrine sans qu’elle ne se prenne la tête plus que ça. Elle en profita pour acheté une petite breloque pour sa mère, elle était sûre que cela allait lui faire plaisir… Mais pour le moment elle gardait le collier dans sa patte, forcément, elle n’avait pas sa selle. Elle ferait sans. Newynog continua donc sa visite, se plaisant de cette dernière jusqu’à ce qu’elle ne face finalement halte dans un petit restaurant où elle profita des spécialités qu’ils pouvaient lui proposer. Elle n’était pas bien difficile, alors elle profitait simplement d’un véritable festin. Avoir des petites pauses comme ça dans des lieux qu’elle ne connaissait pas était quand même très agréable. Une fois le ventre bien plein, elle laissa échapper un soupire d’aise avant de se passer doucement la main sur le ventre. Peut-être qu’elle pourrait voir si elle trouvait un livre avec de leurs recettes.

Suite à cela, elle alla trouver une auberge adaptée aux Saurien et demanda un endroit où elle pourrait dormir la nuit. Ce ne fut qu’une fois que tout ceci fut réglé qu’elle s’étira longuement et tourna à nouveau ses pas vers la forge, curieuse de savoir où il en était. Ainsi, elle revint sur place au pas de course, sa queue balançant tranquillement dans son dos pour équilibrer son corps jusqu’à ce qu’elle ne se retrouve finalement aux abord de la forge. Elle s’approcha donc de l’entrée et frappa légèrement sur le coté de celle-ci avant de laisser entendre une légère toux. Elle cherchait simplement à attirer l’attention de ceux qui travaillaient là. Puis, elle attendit simplement que l’un ou l’autre vienne à elle… ou même qu’ils aient terminé la tâche qu’ils avaient en cours.

*S'intègre doucement* Ekailles : 0 Date d'inscription : 06/11/2016

LE VIEUX MARTEAU ET LA JEUNE VOYAGEUSE

La ville de Volcaneum ne cessait jamais d'être animée. Il y avait toujours des gens qui allaient et venaient dans ces rues à même le versant de la montagne, dans ces montées et ces descentes, sans jamais s'en épuiser. Et il y avait toujours des choses à faire. De ça, de là, bon nombre de boutiques attiraient les gens, et le côté pittoresque de la ville en faisait tout autant. Dans les rues si rarement horizontales, les gens menaient leur vie. Les enfants couraient et jouaient, dérangeant souvent les adultes occupés à faire la conversation à leur voisin, à faire leurs livraisons, ou à se hâter d'aller où eux seuls le savaient. Bref, une journée comme une autre à Volcaneum. Si ce n'est qu'aujourd'hui, dans les hauteurs de la ville, un livreur acheminait ses tonneaux de vins jusqu'aux auberges des alentours. Et tout aurait pu bien se passer si une des cordes retenant les barils n'avait pas lâché. Un tonneau. Puis deux, trois quatre et finalement tout le contenu du chariot se défit de ses liens pour se mettre à dégringoler le long des rues en pente à travers la ville, écartant la population dans une véritable panique générale.

[Terminé] Le vieux marteau et la jeune voyageuse (feat Newynog) 6uyf

- Ceci est un post de PNJ gagné par Newynog lors du jeu d'Halloween (tu croyais peut-être que j'avais oublié ? Mwahaha !)
- Le PNJ ne poste qu'une seule fois. A vous de décider par la suite ce qu'il advient du reste du rp et de vos personnages.

122 ans [depuis le 11/01/2023]

Le vieux marteau et la jeune voyageuse (feat Newynog)

La travailleuse saurienne pour les transports me paraît un peu plus appréciable à chaque instant qu’il m’est donné de lui parler. Il s’avère que sa bonne volonté en chaque instant dans son métier l’honore totalement et prouve que la jeunesse n’est pas totalement bonne à jeter. C’est peut-être encore une fois mon regard de grand bougon qui me fait penser ça parfois, mais heureusement que Fergus est là pour me rappeler à quel point c’est faux. Nous autres dinotopiens sommes des personnes fières de l’héritage de traditions et il n’est pas rare de voir des personnes aussi investies dans leur travail. Ça n’en retire pas moins la responsabilité dont elle sait faire preuve et montre à quel point les services de transport de l’île sont fiables, même lorsqu’il s’agit de chemin qui peuvent être dangereux.

Bolvar ▬ Et bien votre volonté d’accomplir cette livraison vous honore.

Alors que la jeune saurienne parle de s’en aller pour profiter de la ville et joindre l’agréable au nécessaire de sa situation à devoir attendre à Volcaneum, elle me propose de lui ramener quelque chose de la cité. J’allais lui répondre que je n’ai besoin de rien et qu’elle profite de sa balade, mais soudainement, il me vient à l’esprit une idée qui pourrait en effet nécessiter qu’elle me ramène quelque chose.

Bolvar ▬ En réalité, figurez-vous que je veux bien oui. Nous attendons avec Fergus une livraison de vin. Un tonneau pour être précis. Je ne sais ce qu’ils à Volcaneum, mais elle aurait déjà dû arriver hier. Vous pouvez vous renseigner pour nous pendant votre balade ?

Je regarde la parasaurolophus s’éloigner et quitter notre humble domaine avant de m’en retourner à la forge dans le but de jeter un œil. Il ne faudrait pas que la bleusaille ne mollisse tandis que je ne suis pas là pour veiller au grain et il est franchement temps que Fergus fasse une pause.

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ft.Bolvar Durékaille

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Avant de rejoindre la ville, Newynog avait demandé à Bolvar si il voulait qu’elle lui ramène quoi que ce soit. Il lui avait alors parlé d’une livraison de tonneau de vin qui n’était pas arriver alors qu’il l’aurait dû. La jeune Saurienne avait alors simplement hoché la tête. Puis, elle avait alors repris la parole pour ainsi annoncer au forgeron :

« Je vais voir ce que je pourrais trouver à ce sujet. J’espère que je pourrais vous aidez à ce moment-là également. »

Elle lui sourit, puis, elle avait ensuite rejoint le coeur de la ville où elle avait goûter quelques spécialités en plus de faire un peu de shopping. Tout se passait plutôt bien et elle accordait un mot aimable à tout ceux avec qui elle troquait. Elle fut bousculée par des enfants, mais elle ne leur dit rien et se contenta simplement de laisser un léger sourire apparaître. Pour autant, elle passa à autre chose… jusqu’à entendre des cris un peu plus haut dans la rue. Elle tourna la tête dans cette direction pour voir que la foule s’agitait et se dispersait devant… des tonneaux ? Est-ce que c’était celle qu’elle devait chercher ? Elle pivota légèrement son regard vers plus bas ou des enfants jouaient sans avoir vu les tonneaux. La peur passa dans son regard, elle allait devoir compter sur la puissance de ses pattes et de sa queue, même si elle allait probablement se faire mal… Oui, aucun doute là-dessus

Newynog se rua des enfants en se préparant à encaisser les tonneaux avec son dos et avec sa queue. Avec un peu de chance, il ne se briseraient pas et la position de sa queue suffirait à les faire arrêter leur chute. Elle allait probablement souffrir et ça ne rendrait pas facile son prochain voyage, mais une charrette serait plus économe pour son dos que de porter directement une charge. Elle n’avait pas vraiment réfléchit et avait réagit instinctivement. Elle demanda aux passant de s’éloigner dans un puissant cri, Les tonneaux approchaient et la Saurienne commença alors à remuer la queue, fouettant de droite à gauche pour disperser les tonneaux. Elle ne savait pas si les tonneaux allaient être brisés par cela ou pas, mais ils auraient été brisé de toute façon si elle n’avait agit. Elle pensait donc agir pour le mieux pour le moment et la situation présente.

Quand le déluge s’interrompit, la Saurienne avait mal partout, mais elle avait protégé les enfants. L’agitation les entoura, les excuses, mais les tonneaux étaient de chaque coté de l’endroit… Là où elle les avait envoyer un peu plus tôt. Ils avaient l’air à peu près intact, c’était un miracle et elle ne savait pas trop quoi en penser de plus. En tout cas, elle aida à remonter les tonneaux et échangea quelques mots avec le saurien qui avait tirer la charrette ainsi que l’humain qui l’accompagnait. Tant bien que mal, ils avaient fini la livraison en ville. On évoqua ensuite un tonneau qui devait encore être livré et, avec quelques échanges, elle comprit qu’il s’agissait celui de la forge. Elle avait alors demander qu’on l’aide à accrocher le tonneau sur son dos pour qu’elle fasse elle-même la livraison. De toute façon, la fin de la journée approchait.

Le tonneau ficelé sur le dos, la Parasaurolophus retourna à la forge de Bolvar et Fergus et elle s’avança jusqu’à l’entrée de cette dernière avant de frapper contre le chambranle de cette dernière. Elle attendit qu’on fasse attention à elle et elle leur avait alors sourit avant de lancer quelques mots :

« Je crois que j’ai trouvé votre commande… même si je ne peux en garantir la qualité suite à une petite mésaventure qu’elle à vécu… Quelqu’un veux bien venir m’aider ? »

Elle posa un genoux à terre, même si cela la fit grimacer à cause des contrecoups des chocs des tonneaux avant qu’elle ne parvienne à les repousser.

122 ans [depuis le 11/01/2023]

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

A la fin de la journée de travail, la selle est belle et bien prête. Il ne manque plus que la propriétaire qui va pouvoir profiter de son outil de travail qui se trouve maintenant pratiquement flambant neuf. La structure n’a pas été très compliquée à renforcer et nous nous sommes pris de passion pour ce petit ouvrage pourtant terriblement commun à faire. C’est comme ça que nous fonctionnons Fergus et moi-même. Le travail de forge pour nous, c’est comme un art. Le métal chante sous les coups de nos marteaux et à la fin de la symphonie, il nous faut être fier de notre travail. Nous donnons toujours le meilleur de nous et c’est sans doute pour cela que nous sommes très demandés. En tout cas, j’espère que cela plaira à la jeune hadrosaure.

Des bruits de pas se font entendre à l’entrée de la forge et il se trouve que c’est justement elle qui revient. Il y a quelque chose d’étrange. La grimace qu’elle fait en posant un genou à terre ne me dit rien qui vaille. D’un signe de tête alors qu’elle demande un coup de main, nos deux apprentis se précipitent autour d’elle pour détacher ce qu’elle porte et la délester de ce poids alors qu’elle semble légèrement contusionnée.

Bolvar ▬ Vous n’avez pas l’air en grande forme. Que s’est-il passé ?

Tout en marchant dans sa direction, je la dépasse comme pour l’inviter à me suivre dans un endroit plus tranquille et l’accompagne à nouveau jusqu’au coin sous l’arbre pour l’inviter à s’étendre un peu et me raconter ce qu’il a bien pu se passer en ville.
Il est impossible de ne pas se sentir coupable lorsqu’on envoie une personne faire une petite course pour soi et la voir revenir blessée. C’est de ma faute sur ce coup-là.

Bolvar ▬ On doit pouvoir vous trouver de quoi faire un cataplasme pour soulager la douleur si vous voulez.

Tout en le disant, Fergus passe à côté de nous et d’un signe de tête entendu, il part en chercher pour notre infortunée invitée.

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ft.Bolvar Durékaille

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Newynog était revenue après toutes les péripéties qui s’étaient passé en ville. Elle avait donc livrer son tonneau à la forge, les employés de cette dernière ne tardèrent pas à l’aider à ôter ce dernier de son dos et à le prendre en charge par la même occasion. Le Saurien lui demanda alors ce qui s’était passé en disant qu’elle n’avait pas l’air en grande forme. Une fois le poids ôté de son dos, la femelle dinosaure se redressa et s’étira simplement sur ses pattes. Elle avait alors pris la position qui lui était la plus confortable, puis, elle avait commencé à expliquer, posant ses propres achats près d’elle :

« Et bien… disons que j’ai trouvé votre tonneau d’une manière assez étrange… Je faisais des emplette quand des tonneaux ont dévaler la rue… Apparemment, ils sont arrivé plus tard que prévu parce qu’il y a eut quelques problème durant le trajet. Je les ait arrêté comme j’ai pu, mais je me suis fait un peu mal au dos… mais ce n’est rien... »

Newynog souffla légèrement et n’en dit pas plus, cela n’en valait plus vraiment la peine à dire vrai. Après quelques instants, Bolvar lui dit qu’ils allaient trouver un cataplasme pour l’aider à soulager sa douleur. Oh, elle ne serait vraiment pas contre.

« Je ne dirais pas non. »

Dit elle simplement, mais cette douleur confirmait bien qu’il lui serait nécessaire d’attendre le lendemain pour qu’elle puisse prendre la route et faire les livraison que le stégosaure lui avait demandé. Et maintenant, elle ne savait plus trop quoi penser de tout ça. Bien entendu, elle n’avait pas été obligée d’air de la sorte, mais elle avait fait ce qu’elle estimait être le mieux. Enfin, pour le moment, Newynog fit quelques pas avant de se coucher encore une fois sur ses pattes pour prendre un peu de repos sans pour autant qu’elle ne dorme, c’était simplement pour moins souffrir qu’autre chose. Ce n’était pas facile, mais elle avait plus ou moins l’habitude, c’était après tout une vie ou on pouvait se retrouver face à des carnivores à tout moment.

Du coup, elle était revenue pour la fin de journée, mais il faudrait tout de même qu’elle retourne en ville un peu plus tard pour la nuit. Elle n’était pas vraiment inquiète quand à tout ça. Ce n’était qu’un coup, elle n’avait pas l’impression que ses muscles soient vraiment touchés, elle devrait donc être bien mieux le lendemain et tout ça ne serait bien vite qu’un vieux souvenir qu’elle oublierait d’ailleurs probablement assez rapidement. La vie continuait, malgré ses petits aléas et ses petits coup du sort, rien de bien grave en soit. [/color][/b]

Elle posa un genoux à terre, même si cela la fit grimacer à cause des contrecoups des chocs des tonneaux avant qu’elle ne parvienne à les repousser.

122 ans [depuis le 11/01/2023]

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

La saurienne me raconte son histoire. Visiblement, la ville n’est pas si tranquille que ça aujourd’hui si des tonneaux arrivent à s’échapper et occasionnent ainsi quelques blessures à une gentille personne comme elle. Quant au sujet des problèmes qui sont survenus durant le voyage, il faudra que je me renseigne un petit peu sur ça. Il y a des rumeurs sur un carnivore qui hante l’île comme un mauvais esprit que personne n’arrive à trouver et j’espère que les dangers sur la route ne sont pas liés à ça.

Ce qui est certain pour le moment, c’est que Newynog ne dit pas non à ma proposition. Un bon cataplasme, ici on maîtrise parfaitement ça ! Les douleurs et autres courbatures sont notre quotidien à la forge et de fait, nous avons toujours une réserve conséquente de plantes médicinales. Je me hâte à la suite de Fergus à l’intérieur de notre maisonnée. Nous avons aménagé la grange à la maison qui partage un mur dont une grande partie est découpée afin de pouvoir facilement converser d’une pièce à vivre à l’autre. Il se trouve que les plantes sont stockées tout le long de ce mur ainsi que tout un tas d’autres choses dont lui et moi pouvons avoir besoin rapidement. Il ne me faut que quelques minutes pour choisir les différentes plantes à broyer et mon compagnon s’attèle à la tâche tout en les mélangeant à de l’eau et autres ingrédients pour en faire une pate épaisse.

Nous revenons tous les deux quelques minutes plus tard, prêts à appliquer notre baume sur les blessures de la saurienne.

Bolvar ▬ Avec ça vous devriez aller beaucoup mieux. Enfin, il vous faut une bonne nuit de sommeil évidemment, mais la douleur devrait être calmée sous peu et vous pourrez dormir comme un bébé dinosaure à peine sorti de l’oeuf.

Je laisse mon alter-ego humain appliqué sur la parasaure le baume en question. Il sait y faire avec les années et ce dernier ne tardera pas à endormir la douleur.

La journée commence à se terminer et le soleil à disparaître derrière la montagne. Nous serons bien vite plongés dans l’ombre et c’est le moment idéal pour commencer à se préparer pour dormir.

Bolvar ▬ Bien. Vous pouvez dormir dans la grange. Il y a largement la place et nous avons des couches pour les invités sauriens. Vous devriez vous reposer si vous voulez partir demain.

Bonne nuit à vous !

Sur ces mots, je lui fais un léger signe de la tête pour la saluer avant d’entrer dans la grange pour me reposer également.

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27 ans [depuis le 7/06/2023]

ft.Bolvar Durékaille

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Newynog avait fait un résumé de la situation à l’autre dinosaure, même si les choses avaient déjà été prise en main pour pouvoir s’occuper d’elle et de ses blessures. La femelle dinosaure n’avait pas vraiment l’air plus inquiet que ça. On la laissa seule quelques instant, puis, elle patienta simplement sans rien dire de plus. Puis, après quelques instants de plus, Bolvar revint à elle avec son Alter-égo. La Saurienne se laissa faire alors que ce dernier appliquait le baume sur ses muscles endoloris. Pendant ce temps, l’homme lui disait qu’avec ça, elle devrait aller beaucoup mieux. Il lui dit aussi qu’elle aurait besoin d’une bonne nuit de sommeil cependant et elle n’en doutait pas le moins du monde alors, elle inclina simplement la tête tout en les remerciant par la même occasion.

Elle se laissa donc faire jusqu’à ce que l’homme termine de lui appliquer le baume. Elle sentait ses muscles chauffés avec le contact sur les zone qui avaient subit des traumatisme. Il commençait cependant à se faire tard et elle pensait à retourner en ville quand Bolvar repris la parole. Il l’invitait à passer la nuit chez eux afin qu’elle puisse se reposer pour partir le lendemain. Cela l’aiderait bien de pouvoir se reposer ici et ne pas se faire de soucis avant qu’elle prenne la route avec la charrette et les nouvelles livraisons.

« Merci de vos accueil, j’accepte avec plaisir. Bonne nuit. »

Ainsi, elle ne perdit pas beaucoup plus de temps, se rendant à l’endroit indiqué et à l’endroit qu’on lui accordait pour la nuit. Elle ne tarda pas à se coucher, enroulant en partie sa queue autour d’elle comme elle avait l’habitude de le faire quand elle se reposait. Elle ne tarda pas à s’endormir, épuisée par toutes les émotions de la journée et, en effet, comme l’avait dit Bolvar, elle dormit comme un bébé. Ce fut donc un repos qui lui fit le plus grand bien. Quand elle se réveilla, elle réalisa bien vite qu’elle ne ressentait pour ainsi dire plus aucune des douleur de la veille, c’était parfait ! Elle allait sans problème pouvoir faire la premières étapes de ses livraisons en tirant le poids correspondant. L’inquiétude qu’elle avait pu ressentir s’estompa alors vivement.

La Saurienne se leva alors et s’étira longuement, sentant ses muscles près pour une longue marche, voir même une course si il le fallait. Elle avait prévu de quoi manger dans ses achats de la veille pour pouvoir partir sereinement. Elle avait alors rejoins les maîtres des lieux avant de simplement incliner la tête en prenant la parole :

« Paix de l’âme, je vous remercie encore de votre accueil. Puis-je vous demander un peu d’aide pour ajuster ma selle et atteler les ressources que vous souhaitez que je livre ? »

Elle n’allait pas perdre trop de temps et sorti prendre un peu le soleil tout en mangeant tranquillement ce qu’elle avait pris la veille, puis, elle vérifia ensuite que ses réserves d’eau était bien pleines, pour que cela ne lui pose pas problème. Elle attendit que les gens soit prêt à l’aider pour s’harnacher, puis, quand ce fut prêt, Newynog salua ses ôtes avec un léger sourire :

« Encore merci de votre accueil et de votre aide. Je vous enverrais une perruche à chaque livraison effectuées. Je vous souhaite une bonne journée. »

Et là voilà maintenant qui commençait à avancer, se mettant en route par le trajet qu’elle avait décidé. Avec les histoires d’attaque qu’elle avait entendu la veille, elle devait rester aussi prudente que possible pour qu’il n’arrive rien, ni à elle, ni à la marchandise qu’elle emmenait avec elle.

122 ans [depuis le 11/01/2023]

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Une bonne pommade, voilà ce qu’il faut sur un choc ou un muscle endolori par une longue journée de travail. La nature nous offre une partie de ses bienfaits et il faut accepter ses cadeaux. Ici sur notre île, il y a une grande quantité de plantes médicinales et nous les utilisons toutes ou presque dans notre vie de tous les jours afin de garder la santé.

Je regarde Fergus qui procède à l’application du baume sur la parasaure. Avec ça, elle devrait pouvoir passer une bonne nuit, mais aussi très bien se remettre. Ça va calmer sa douleur dans l’instant, mais aider à la garder en silence et à la guérir d’ici demain.

En guise de réponse à son remerciement pour notre accueil, je lui fais un simple signe de tête comme pour dire “ça n’est rien”. La grange est grande car on voulait qu’elle puisse accueillir les membres de ma famille au moins dans l’éventualité de leur venu. Il y a donc un vaste espace ouvert où se trouvent des coins de couchage. Ma propre couche se trouve un peu plus loin, dans une sorte de “pièce” à part. Elle sera bien ici. La grange n’en n’est pas vraiment une, bien évidemment. Mais comparativement aux autres, celle-ci est en partie inclue dans la roche de la montagne et donc, plus on s’enfonce dans nos quartiers, plus la chaleur est régulée par la roche volcanique. Elle sera bien ici pour la nuit, c’est certain. Je prends le temps de l’amener jusqu’à sa couche pour la nuit avant de me rendre à la mienne et de m’y poser. Je suis déjà pas mal fatigué, peut-être l’âge.

Le lendemain, je me lève bien avant l’aube comme à mon habitude. La maisonnée dort encore et je m’esquive à pas de loup pour faire ma petite promenade du matin dans la montagne. J’apprécie de voir le soleil se lever au loin avant de commencer le boulot du jour. Quand je reviens, Fergus est en train de boire, accouder à la barrière qui délimite l’entrée de notre terrain. Une petite heure après, ce sont les apprentis et notre invitée qui se lèvent et après avoir proposé un petit déjeuner, elle se prépare à partir.

Quand elle nous demande de l’aide, je me dirige vers la forge pour qu’on place sur mon dos la lourde selle que nous avons remis à neuf la veille avant de la lui apporter. Les deux apprentis et Fergus la harnachent et la voilà prête à partir.

Bolvar ▬ Vous voilà fin prête pour la route.

La charrette est bien fixée et une petite molette sur le côté de sa selle lui permettrait de la décrocher elle-même en cas de besoin ce qui est bien pour qui n’est pas accompagné d’un humain pouvant aider.

Vient alors le moment de lui dire au revoir et de la regarder partir tandis qu’elle nous prévient qu’elle ne manquera pas de nous tenir informés par perruche de la bonne livraison des commandes remises.

Bolvar ▬ Mais ce n’est rien je vous en prie. Faites bonne route et qu’Ogthar veille sur vos pas Newynog.

Nous la regardons partir paisiblement jusqu’à ce que Fergus ne rompe le silence.

Fergus ▬ Et n’oubliez pas de dire à tous ceux qui vous demande où votre selle a été refaite !
Bolvar ▬Je le savais ! Tu n’as pas pu t’en empêcher !

Tout en nous nous en retournant vers la forge nous continuons de nous chamaillez comme à notre habitude.

Fergus ▬ Il faut bien faire notre pub vieux lézard !
Bolvar ▬ Parce qu’on n’a pas assez de travail déjà vieux singe !

Codage par Libella sur Graphiorum

27 ans [depuis le 7/06/2023]

ft.Bolvar Durékaille

Le vieux marteau et la jeune voyageuse

Newynog avait pu profité d’une bonne nuit de repos et se sentait donc d’attaque pour se remettre en route vers d’autres destinations. Décidément, elle ne restait jamais bien longtemps au même endroit. Ainsi, le lendemain, elle se leva sans la moindre difficulté et se remis aussitôt à se préparer pour le reste du trajet. On l’avait alors aider à remettre sa selle en place et rien qu’à la porter, elle savait que les travaux qu’on y avait apporter ne pourrait que l’aider à l’avenir. Bolvar lui annonça qu’elle était fin prête pour la route et elle avait alors simplement hoché la tête.

« Elle me semble même plus confortable à porter. Merci encore pour m’avoir ôter cette sacrée épine de la patte. »

Refaire complètement une selle aurait été compliqué et aurait pris du temps. Là, elle allait pouvoir terminé la livraison pour le forgeron et reprendre ses courses à travers l’île… Il y avait du danger, bien entendu, mais il y en avait toujours de toute façon. Enfin, maintenant, la charrette était bel et bien attachée à sa selle et elle allait sans le moindre doute pouvoir quitter la ville pour suivre la ligne de route qu’elle s’était décidé à suivre pour terminé les livraisons.

Elle les avait alors salué avant de commencer à avancer. Bien sûr, dans un premier temps, il n’aurait qu’à avancer et quand elle aurait son rythme de travail, alors, elle pourrait accélérer un peu plus et ainsi de suite sur tout le trajet. Elle était quasiment hors de portée de voix quand elle entendu l’alter-égo humain du stégosaure lui demander de faire de la pub si on la questionnait sur sa selle. La jeune femme avait alors laissé un sourire un peu amusé. Newynog esquissa simplement un nouveau signe de tête avant de simplement se tourner à nouveau et de recommencer à avancer, non sans leur avoir adresser un petit signe de la patte pour les saluer. Cela avait été une rencontre sympathique, si elle en avait l’occasion, elle se chargerait d’une éventuelle prochaine livraison.

En attendant, elle se plaisait à sentir les muscles de son dos travailler et il en alla de même pour ceux de son dos, ils ne lui faisaient pas de mal… du moins, rien qui soit insupportable. Newynog s’arrêta une seconde le temps de s’étirer, puis, elle se remis ensuite à avancer, le plus calmement du monde. Encore une fois, elle trouva une allure régulière, profitant des bruits de la nature qu’elle appréciait beaucoup, malgré les dangers lattant. Passer encore un peu de temps à une allure modéré, elle se mit à trotter en veillant à ce que sa cargaison ne risque pas de se renverser. Après le trot vint même franchement la course. Après tout, si tout avait l’air de bien se passer. Et la voilà qui quittait Volcaneum pour un bon moment.

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