[Terminé] Where there are sheeps, wolves will always thrive - Erik

Where there are sheeps, wolves will always thrive

Charlotte est une fille qui m’apparaît finalement bien sympathique. C’est évidemment typiquement le genre de femme que j’aurais essayé de tuer à l’extérieur, dans le monde que nous avons laissé derrière nous, mais ici c’est différent. Pour une raison tout à fait étonnante je me surprends à de moins en moins avoir de pulsions envers mes semblables, à moins les trouver insupportables et à vouloir leur faire du mal. C’est étrange. Peut-être que d’une manière générale, ici au château les gens qui y demeurent sont plus honnêtes et franches qu’elles ne l’auraient été dans le monde extérieur et que cela me montre une facette de l’humanité plus spécifique qui m’irrite moins ? Aucune idée, mais c’est évident que quelque chose se passe en moi pour que je trouve une sorte d’intérêt à réconforter quelqu’un d’autre. Ce n’est vraiment pas dans mes habitudes sinon.

Elle m’est vraiment sympathique en fait. Elle se confond un peu maladroitement en excuse alors qu’elle est simplement bouleversée. C’est presque... Adorable ? Quoi qu’il en soit, elle m’explique avec le plus de détail dont elle est capable la position des individus qui l’ont attaqué. Ce n’est pas forcément très compliqué de tomber dessus en effet, mais c’est vraiment intrigant que je ne sois moi-même jamais tombé sur eux. Est-ce qu’ils auraient tous été mis en déroute par les gardes écailleux de l’île ? Peut-être, pourquoi pas. Tout est possible après tout et ce ne serait pas étonnant qu’avec de tels actes ils se trouvent dans une prison dinotopienne depuis lors en attendant leur moment. Ils pourraient aussi avoir migré vers d’autres régions de l’île pour se faire discrets un certain temps et les pièges laissés derrière eux auraient ainsi été mis sur notre compte à nous. Hm... tout est possible je suppose. Cela ne m’avance pas vraiment en ce qui les concerne. Je serais tout de même plus vigilant sur cette route, car rien n’est moins sûr.

Je sens bien qu’elle n’est pas bien et parler de tout ça lui a fait un peu de mal. Elle ne tarde pas à confirmer ce soupçon et veut prendre congé.

Erik ▬ Tu sais, moi quand j’ai besoin de souffler un peu, je fais un tour de plage. Ça aide à faire le vide.

Je ne fais pas ça souvent, plus depuis longtemps, mais quand je suis arrivé c’était fréquent. Ce n’était pas pour pleurer sur mon sort comme beaucoup ont pu le croire à cette époque, mais bien pour calmer mon envie irrépressible de tuer quelqu’un. C’est un bon conseil et mon visage affiche implicitement le message suivant : “ne t’en fais pas, tout ça reste entre nous”.

Codage par Libella sur Graphiorum