[Terminé] Rencontre... (PV Pastel)

23 ans (depuis le 14/06/2023)

Chandara était connue pour être l'une des villes les plus magnifique et la deuxième plus grande ville de tout Dinotopia. Elle était connue pour ses grands monuments et son architecture absolument magnifiques qui avait, par le passé, su séduire les sauvages qui avaient tenté de l'envahir, au point de leur faire abandonner leur projet, et pour attirer chaque année des curieux qui souhaitaient uniquement admirer, se complaire dans cette beauté inimaginable temps qu'on ne l'a pas vu de ses propres yeux, et même après, il était difficile de se rappeler chaque détail. Habituellement, personne ne pouvait rester de marbre face à tout-cela.

Pourtant... :

-Oooh, mille écailles ! Jura une gallimimus en passant les portes de la ville, le museau bas et les yeux mi-clos.

Ce qui lui valu quelques regards. Pas des regards outrés, mais seulement surpris. "Mille écailles" n'était pas un gros juron, juste une expression, mais ils étaient surpris de la voir réagir comme ça. Quoi... était-elle déçue par leur ville ? Mais non, pas du-tout...

Xyria, une apprentie de l'armée gallimimus, devait passer différentes épreuves, que ce soit de force, d'orientation, ou encore de résistance, afin de prouver qu'elle avait les capacités nécessaire pour devenir une gardienne d'habitat sans cavalier. Et pour cela, on lui avait fait faire différents voyage en un temps limite. Celui jusqu'à Chandara avait été le plus long, elle avait pratiquement dû traverser toute l'île, et ne se permettre que très peu de repos pour être certaine d'arriver à-temps. Heureusement, elle avait un jour d'avance sur son programme. Elle allait donc pouvoir se reposer un peu.

Ses supérieur lui avaient confiée une certaine somme. Elle devait se procurer un objet unique venant de la ville pour prouver sa réussite, puis avait un peu plus d'une semaine pour revenir au camp. Mais là, tout ce qu'elle voulait, c'était gagner son auberge. Ça ne lui arrivait pas souvent, mais elle n'en pouvait plus de courir et de marcher. Elle voulait se plonger dans les couvertures, et elle avait mal aux pattes, elle n'aurait pas dit non à un petit massage. Elle se demandait si il y avait un centre de soin, dans cette grande ville...

Arrivée devant l’auberge, elle entra et se dirigea vers l'accueil pour dire :

-Bonjour ! J'ai une réservation au nom de Xyria, s'il vous plait...

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[Terminé] Rencontre... (PV Pastel) G8qh

38 ans (depuis le 21/06/2023)

Rencontre

Du point de vu humain, l'auberge était immense. Mais du point de vu des Galliminus elle était simplement confortable, parfaitement adaptée pour accueillir plusieurs dizaines de dinosaure de plusieurs mètres de long malgré les tables se trouvant un peu partout dans un certains désordre donnant une impression de foyer accueillant et vivant. Le comptoir était tout aussi immense et divisé en deux : une partie pour les dinosaures, l'autre pour les humains. Il en va de même pour les tables de deux tailles différentes. L'ambiance était chaleureuse, à la fois calme et bienveillante, l'on sentait que l'endroit respirait la vie. Les quelques clients présents discutaient calmement, un rire dansait de temps en temps. Un vaste escalier donnait accès à l'étage. À côté du comptoir une ouverture donnait sur les cuisines. Une porte à côté était fermé et indiquait que le passage était privé. Enfin, un mur avec une large vitre laissait voir une autre pièce destinée aux jeunes dinosaures qui jouaient encadrés par une femelle Galliminus : une crèche.

De l'autre côté du comptoir se trouvait un Galliminus ayant largement dépassé le siècle mais en grande forme pour son âge. C'était Humphrey, le patron. Il était occupé à essuyer une chope de la taille d'un petit seau lorsque la cliente entra. Il l’accueillit comme si elle était de la famille :

« Ah oui bonjour, soyez la bienvenue. J'espère que vous avez fait bon voyage. Je vous ai installée dans... »

Du grabuge lui coupa la parole : un très jeune Galliminus galopait à travers la pièce : il avait réussi à ouvrir la porte de la salle de jeu. La femelle qui s'occupait de la crèche s'écria tandis que l'entrée de l'établissement s'ouvrait sur un nouveau client :

« Attention ! »

Le nouveau client poussa un « Oh ! » et attrapa le gamin au passage, le portant dans ses bras avec douceur, ayant visiblement l'habitude des enfants. Humphrey lança :

« Alors professeur, on se reconverti dans la garde d'enfant ? Rends le nous, ne le cache pas sous ton chapeau !»

Plusieurs clients éclatèrent de rire. Entrant dans l'auberge et refermant la porte derrière moi, je me tournais vers lui !

« Haha, très drôle crâne d'oeuf ! » Lançais-je, alimentant l'hilarité.

Je portais effectivement un chapeau sur la tête, un chapeau d'aventurier que portait habituellement les humains. Autours de mon cou trônait fièrement la roche solaire portable dissimulée au sein d'un beau pendentif gravé. Je rendis le petit à ma mère qui s'occupait de la crèche et m'approchais du comptoir. Mon oncle m'accueillit avec un malicieux :

« On se décoiffe devant les dames mon garçon. »

Le fait que je sois célibataire me donnait souvent le droit à quelques railleries. Je répliquais tout aussi malicieux :

« Soit pas jaloux boule d'escalier. Quel malheureux spectacle que ton crâne luisant désirant un chapeau au point d'attirer le regard. Excusez la jalousie de mon oncle mademoiselle. »

Plusieurs railleries fusèrent dans la salle alimentant encore l'hilarité. L'oeil amusé, Humphrey posa une clef attaché à un porte clef sur le comptoir et s'exclama :

« Tiens, conduis la donc à sa chambre au lieu de dire des âneries. Elle est installée dans la 107. Mademoiselle je vous présente le professeur Pastel Absolem, accessoirement mon neveu. Si vous voulez bien vous donner la peine de le suivre jusqu'à votre chambre.»

Je me retins de toutes mes forces de ne pas lever les yeux au ciel, je pris la clef et fis quelques pas en direction de l'escalier, invitant la cliente à me rejoindre.

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23 ans (depuis le 14/06/2023)

Malgré la fatigue, Xyria eut un large sourire face à l'accueil des plus chaleureux que lui offrit le dénommé Humphrey, avec son air qui laissait penser qu'ils étaient de la même famille. Ça lui réchauffait le cœur, après ces longues journées et nuits de voyage solitaire, et ça rappelait à quel point il faisait bon vivre, à Dinotopia. Ça lui redonnait un peu d'énergie, un simple sourire, pas au point qu'elle pourrait courir un marathon, mais elle se sentait déjà de meilleure humeur que lorsqu'elle avait juré en passant les portes de la ville.

Il lui souhaitait la bienvenue et elle allait lui répondre, lorsque l'incident avec le petit gallimimus se produisit... aaah, les gallimimus. Ce n'était pas elle qui pensait ça, mais la plupart des clients d'autres espèces qui assistèrent à la scène. Pas facile à tenir, ces boules d'écailles énergiques, surtout à cet âge, alors qu'ils avait justement bien trop d'énergie à revendre et qu'ils devaient la dépenser. D'ailleurs, elle le comprenait, ce petit, surtout si il avait passé beaucoup de temps dans cette garderie. Les siens étaient fais pour les grands espaces et la course, pas les petites pièces encombrées, même remplies de jouets. Alors qu'il filait dans les bras de quelqu'un qui rentrait, il lui rappelait elle, à son âge. Elle aussi, elle avait souvent fait courir ses parents. Elle rit en pensant à cela...

Contrairement à elle, cette fois-ci, le nouveau-venu, Pastel, se trouva effectivement être de la famille du patron de l'auberge, et elle s'en serait parfaitement douté, avec les railleries qu'ils se lançaient... on aurait dit elle avec son frère. Ils étaient nés de la même portée et avaient grandis ensemble. Et la meilleure chose qu'ils faisaient, lorsqu'ils étaient à deux, en plus de se chamailler, c'était de se taquiner. Là, par-contre, elle ne comprenait pas vraiment les railleries du mâle à chapeau. Aucun gallimimus n'avait de poile sur le caillou, que des écailles, ils étaient tous chauves. Se moquer du fait qu'il était chauve était un peu... étrange, mais elle ne releva pas.

Elle se contenta de dire à Humphrey :

-Merci. Toute harmonie.

Et elle suivit le professeur Pastel dans les escalier...

"Professeur"... ? Quel drôle de suffixe, pour un gallimimus, maintenant qu'elle y pensait. Elle se doutait bien qu'il y avait des intellectuels, dans leur espèce, mais ayant grandi dans la campagne militaire, elle n'en avait jamais rencontré, ou en tout-cas pas au point d'en avoir fait son métier.

Aimablement, elle lui dit :

-Enchanté, Pastel. Moi, je m'appelle Xyria.

Puis elle leva le museau vers le haut de son crâne en disant :

-Joli chapeau. Mais comment faites-vous pour le faire tenir sur votre tête ?

Car ce genre d'accessoire était fait pour les têtes rondes humaines, généralement, pas pour les crânes longs et ovales des gallimimus...

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38 ans (depuis le 21/06/2023)

Rencontre

Les escaliers sont une invention humaine formidable permettant de passer d'un étage à l'autre assez facilement. Dans une maison humain normale, il me suffisait de sauter pour atteindre l'étage mais ici les plafonds étaient beaucoup plus hauts pour permettre à des dinosaures d'évoluer paisiblement... Bon peut être pas les diplodocus mais au moins les galliminus. Il faut avouer que les escaliers humains ne sont pas conçu pour nous, nous forçons à les aborder trois ou quatre marches à la fois. Ici l'escalier était large et divisé en deux : une partie calculé pour les dinosaures, l'autre pour les humains.

« C'est un plaisir de faire votre connaissance Xyria. » Répondis-je.

Je n'eus pas le temps de dire autre chose qu'elle enchaîna sur mon chapeau. Un objet qui m'est précieux. Elle avait entièrement raison de me poser cette question : rares étaient ceux qui me la posait. Soit ils n'osaient pas, soit ils s'en fichaient, soit ils ne le remarquaient pas ce qui était plus probable.

Nous étions arrivés à l'étage : un couloir avec différentes portes. Un long tapis courrait sur le sol, les conversations du bas étaient étouffées par l'isolation donnant une impression d'intimité. Je souris, content qu'elle me pose cette question, m'arrêtais, enlevais mon chapeau et m'approchait d'elle pour lui montrer l'intérieur : elle y découvrit une matière de la même couleur que l'objet et prenant la même forme que mon crane.

« Effectivement un chapeau normal ne tiendrait pas sur nos têtes. Celui ci est rembourré d'une matière spéciale, secret du tailleur qui me l'a offert. Tenez, touchez. Vous voyez ? La surface est agréable au toucher mais vos doigts accrochent dessus. Quand il y a du vent ou que je suis sur le terrain en zone carnivore, je passe simplement la lanière de cuir que vous voyez autours de mon cou et je l'attache. »

Relevant les yeux pour m'assurer qu'elle ait bien comprit, je me rendis soudainement compte que nos museaux n'étaient qu'à peine quelques tout petits centimètres l'un de l'autre. Ayant provoqué cette situation de manière totalement involontaire, une partie de moi, le jeune mâle sans doute, eut très envie d'en profiter. Je lui adressais un sourire, remis mon chapeau sur ma tête et la guidais jusqu'au fond du couloir.

Chaque porte comportait un numéro : 101, 103, 105... de l'autre côté 100, 102, 104... Je la guidais jusque tout au fond tout en lui expliquant.

« Cet étage est réservé aux dinosaures, les humains sont installés au dessus. Nous vous avons installés tout au fond afin que vous soyez tranquille et que vous puissiez vous reposer de votre voyage. Voici votre chambre.»

Je m’arrêtais devant la porte de la chambre 107 et l'ouvris puis je me plaçais de manière à l'inviter à entrer. La regardant droit dans les yeux d'une manière qui n'avait rien d'insistante mais poli et attentionné, je ne mis pas une seule patte dans la pièce et j'attendis avec patience.

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23 ans (depuis le 14/06/2023)

Xyria l'avait remarqué, et elle n'était pas du genre à ne pas demander. Le femelle était jeune, encore bien jeune, par-rapport à Pastel. Et si elle avait déjà une grande ambition en voulant devenir l'une des meilleures membres de l'armée gallimimus, et qu'elle se donnait toutes les chances et à-fond pour y parvenir, sa jeunesse continuait à la guider en lui faisant remarquer ce genre de choses étranges et en lui faisant se poser des questions. Et quand il s'agissait de demander, la saurienne n'avait pas sa langue sous la patte, elle n'hésitait pas, sauf quand elle se rendait compte que sa question était vraiment trop personnelle...

Effectivement, c'était tout doux, et l'accroche qui se faisait sur les écailles aidait surement à le maintenir sur la tête. Elle sourit en disant :

-Oooh, oui, je vois. Astucieux !

Xyria, elle, n'avait absolument pas ressentit de gêne à la situation. Hey, encore une fois : elle venait de l'armée. La proximité, ça arrivait souvent, surtout quand on s'entraînait à la lute, et pas toujours entre membres du même sexe. Elle n'avait absolument pas remarqué le côté incongrue de la situation, contrairement à Pastel qui avait plus l'habitude des missions en solo, surement, justement.

Elle suivit juste son mouvement en lui rendant son sourire et dit :

-Et ça vous donne un look unique, ce chapeau, je crois que vous êtes le premier dinosaure que je vois à en porter un. Je me demande si mes chefs seraient intéressés par le travail de son créateur. Ajouter des casques de protection à nos armures qui seraient agréables à porter serait peut-être une bonne idée...

Ils arrivèrent finalement devant sa chambre et à son explication, elle lui répondit :

-Merci, c'est très attentionnée de votre part. Il est vrai que j'ai besoin d'un peu de repos. Franchement, j'adore bouger ! Jamais je n'aurais cru dire cela un jour...

Elle entra, et lui proposa de la suivre du regard, car sa conversation lui plaisait et elle avait envie de savoir d'autres choses sur lui. Encore une fois : curieuse...

Elle demanda :

-Par contre, ça ne semble pas être votre cas, enfin j'imagine. Votre oncle vous a appelé professeur. Vous enseignez quoi ? Si ce n'est pas trop indiscret...

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38 ans (depuis le 21/06/2023)

Rencontre

Armures et casques de protection... Souvent ma sœur Lina m'a rabâché le crâne pour que je m'équipe avec pareils objets lors de mes missions sur le terrain. Ma mère affirmait que c'était folie pure que d'aller sur le territoire des carnivores avec pour seule protection mon chapeau et mon pendentif. Je leur souriais et expliquais une fois de plus mon point de vu : certes l'équipement de l'armée protège efficacement en cas de combat mais cela comporte deux défauts majeurs : la perte d'agilité et de furtivité. Ces protections sont inutiles quand on est assez agiles pour esquiver les coups et que nous sommes assez discret pour ne pas être repéré. Tel était la clef de mes recherches : être assez discret pour être invisible aux yeux des carnivores afin de pouvoir les étudier.

Xyria me remercia et entra dans la chambre. Je m’apprêtais à lui signaler ou elle pourrait me trouver si elle avait besoin de quoi que ce soit quand à ma grande surprise elle m'invita à entrer dans sa chambre. Ah j'entendais Hymphrey d'ici : les railleries allaient être nombreuses si je prenais trop de temps à redescendre, pire s'il apprenait que je n'étais plus visible dans le couloir donc dans la chambre avec la demoiselle.

Je la suivis dans la chambre, répondant à son invitation et fermais la porte derrière moi, guettant chez elle un signe de désaccord puis je fis quelques pas dans la pièce. Elle était vaste et comportait tout le confort pour un dinosaure : une vaste couche largement suffisante pour accueillir deux écailleux, une table, plusieurs seaux d'eau claire et fraîche ainsi que quelques autres accessoires.

Xyria m'expliqua qu'elle aimait bouger et me fis comprendre qu'elle pensait que ce n'était pas le cas d'un professeur. J'en souris, amusé par son erreur classique. Je lui répondis avec assurance :

« Beaucoup considéreraient que notre présence ensemble dans cette pièce d'intimité est indiscrète. » Je lui adressais un clin d'oeil et poursuivis « Les professeurs ne sont pas tous des binoclards pleurnichant à la vue du moindre Compsognathus vous savez. Bon la plupart si je vous l'accorde. J'enseigne l'archéologie et la biologie. Deux sciences que tout oppose disent certains la première étudiant le passé, la seconde principalement le présent. »

Je fis quelques pas pour ne pas rester dans l'entrée et me plaçais près de la table, non loin d'une fenêtre.

« Je suis spécialisé dans la civilisation Poseidos et l'étude du comportement des carnivores. Je passe beaucoup de temps sur le terrain en zone dangereuses pour mes recherches. Moi aussi j'aime bouger et vivre des aventures. »

Je souhaitais bien sur qu'elle me rende la pareille en me parlant d'elle mais je sentais qu'il n'était pas encore temps : je la sentais curieuse aussi me faisais-je une joie de me mettre à la disposition de sa curiosité.

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23 ans (depuis le 14/06/2023)

Oui, le point de vue de Pastel se défendait. Si il s'amusait à en parler avec Xyria, en tout-cas, elle se montrerait très certainement en accord avec lui, et ce pour une raison très simple : dans ses missions, il était seul, il pouvait donc se permettre d'être discret et de chercher un moyen d'éviter le combat. Dans le cas d'une escorte, comme celle que Xyria avait déjà faite, le but n'était pas d'étudier, d'observer, de chercher, mais seulement d'avancer et de protéger. La vitesse, c'était important, certes, mais pour défendre, souvent, le conflit direct était nécessaire, ils ne pouvaient pas se permettre de fuir, ils devaient faire face à l'ennemi, et face à une paire de mâchoires géante, un seul faux pas pouvait être fatale. Alors, ce n'était pas ce qu'ils préféraient, certes, mais les membres de l'armée sacrifiaient une part de leur vitesse et de leur discrétion à un peu de protection supplémentaire. Chose dont Pastel pouvait, du coup, dans le cadre de ses études solitaire, se passer.

Xyria profitait du premier confort que lui offrait cette chambre, à-savoir un seau d'eau bien claire et rafraichissante, quand elle entendit Pastel lui signaler que la situation n'était pas très... convenable, qu'on pouvait la trouver indiscrète.

-Ah bon ? S'étonna-t-elle.

Elle releva le museau, se l'essuya, et montra les habitudes de l'armée sur l'entente entre membres et la fermeture des barrières des sexes lorsqu'il s'agissait d'amitié en demandant en toute sincérité :

-Pourquoi ça ?

Ooooh... les explications de Pastel nourrissaient la curiosité de la femelle avec une grande efficacité, et elle le trouvait déjà largement plus intéressant que la plupart binoclards pleurnichards, comme il les appelait lui-même. Même si elle ne s'était jamais permis de les nommer ainsi, pour sa part. Un peu de respect pour chaque profession, quand-même...

-En zone dangereuse, vraiment ? Et bien, ça, c'est cool ! Et vous étudiez quoi, comme carnivores, du coup ?

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38 ans (depuis le 21/06/2023)

Rencontre

Je ne suis plus entré dans la chambre de ma sœur Lina depuis bien longtemps, 20 ans peut être. Cela ne se faisait pas qu'un mâle mature se retrouve seul dans la chambre d'une femelle, tout de suite les railleries fuseraient : tout le monde allait s'amuser à dire que nous étions intime. Je ne pouvais que supposer que l'ambiance à l'armée était bien différente : plus proche, moins de filtres et de barrières sociales. Je connais un professeur humain de mon âge qui serait extrêmement gêné et tout bégayant s'il se trouvait dans ma situation : c'est à dire dans une chambre seul avec une belle demoiselle.

Je reconnu l'étincelle de curiosité qui naquit dans le regard de Xyria quand elle eut connaissance de ma profession. Ce fut celle là même qui allumait les yeux de chacun quand ce n'était pas l'incompréhension et la méfiance d'imaginer avoir devant soit un fou. Est-ce le passionné, le scientifique ou le professeur qui lui répondis avec une certaine joie ?

« Oh l'étude des carnivores est une science qui n'est pas nouvelle mais délaissée par les chercheurs. A ma connaissance, je suis le seul à les étudier actuellement. La dangerosité d'une telle étude et notre effroyable manque d'information ne me permet pas d'avoir une quête précise : les skybax demandent parfois à l'université de m'envoyer étudier des populations qu'ils ont repérés proche des villages ou bien des mouvements inhabituels. J'ai ainsi récemment eut la chance d'observer un jeu amoureux entre deux Allosaures ! »

Mon regard brillait de passion et de joie d'avoir approché d'assez près ces redoutables prédateurs pour observer une telle scène. Je posais néanmoins la conclusion suivante :

« Ah veuillez pardonner l'incorrigible passionné que je suis ! Je crains de vous importunez si je reste plus longtemps ici à vos côtés : mon oncle ne se gênera pas pour me railler et vous envoyer des regards complices. Voyez vous je suis célibataire et me savoir seul dans l'intimité d'une chambre avec une demoiselle aussi ravissante que vous au delà d'un certains temps c'est lui donner une arme sur un plateau d'argent pour faire circuler une rumeur qui l'amusera beaucoup trop. »

Un sourire remplis de malice apparu sur mon visage :

« Si c'est le prix à payer pour passer plus de temps avec vous, je l'assumerai avec joie. Il ne faut cependant pas que cela vous inflige du tourment. »

J'entendais ma sœur Lina pouffer d'ici. Elle m'aurait envoyé un truc au visage si elle m'avait entendu en faisant semblant d'être tout simplement outrée. Outrage gâchée par son éclat de rire. Ma mère me remonterait les bretelles aussi. Mon frère lui me traiterait de stupide séducteur : déjà parce que je la connais depuis un quart d'heure à peine ensuite parce que je lui offrais la possibilité de se débarrasser de moi aussi facilement. Pour ma part, je préférais de loin être ici avec elle qu'en bas dans la salle.

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23 ans (depuis le 14/06/2023)

"Délaissée par les chercheurs"...

-Vous ne m'étonnez pas ! Affirma Xyria.

Elle n'avait d'ailleurs aucun mal à imaginer, bien qu'il ne le lui eut pas dit, que beaucoup devaient le prendre pour un fou de s'intéresser ainsi aux carnivores, voir de s'approcher d'eux, bien qu'elle ne pouvait que supposer qu'il s'approchait d'eux de très près durant les études.

-Les dinotopiens peuvent manquer un peu de témérité, parfois. Bon, ce n'est pas un reproche, l'instinct de survie est très important, et ça fait aussi parti de nos lois. Mais parfois, quand on veut protéger les autres...

Elle lui fit un petit sourire :

-... ou découvrir les secrets de ce monde, il faut accepter de prendre des risques. Et je n'ai pas besoin de vous demander si vous êtes d'accord, j'ai comme l'impression que c'est le cas.

Elle écouta avec attention ses explications, et ne vit aucun sous-entendu lorsqu'il parla des parades amoureuses des allosaures, elle trouvait même cela plutôt intéressant. Mais elle ouvrit grand les yeux quand il lui expliqua sans, finalement, plus de détour la raison de sa gêne de se retrouver avec elle, et elle n'hésita pas à éclater d'un grand rire amusé :

-Ah ah ah ah ah ah ah !!! Aaah, les civils ! Hum, pardonnez moi, ce n'est pas un reproche. Mais franchement, croire que vous jouez les donjuans...

Bien que sa remarque sur la "charmante demoiselle" qu'elle était n'était pas sans manquer de charme.

-... juste parce qu'on discute. Ce n'est pas la première fois que je reste seule avec un mâle. J'ai pas mal de copains masculins, des collègues de travail et d'entraînement, et on peut parler sans gêne entre nous durant nos marches et entraînement. Mais souate, je comprend que la vie citadine et campagnarde militaire, ce n'est pas tout-à-fait la même chose.

Cela-dit, il semblait près à en payer le prix, et elle aussi.

-Oh, si ça ne vous dérange pas qu'on continue à discuter, moi, je veux bien aussi. Les taquineries, je connais ça, j'ai un frère de couvée, et on en subie aussi, des brimades et des moqueries, dans l'armée. Et j'ai du répondant...

Elle lui sourit :

-Je pourrais toujours vous défendre, et me défendre, auprès de votre oncle, si vous voulez.

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38 ans (depuis le 21/06/2023)

Rencontre

Le rire. Un comportement tout simplement fascinant que celui ci. Il serait né il y a 10 ou 16 millions d'années et se retrouve chez les oiseaux comme la pie ou le corbeau démontrant ainsi qu'il aurait pu apparaître dès les dinosaures. Les humains ont du mal a accepter qu'il existe d'autres rires que le leur et que d'autres créatures comme le chien, le rat ou le dauphin soient capables de rire. Pourtant il est la manifestation pure de la joie, du bonheur et du plaisir. Il est de plus contagieux et rend heureux un individu qui entend rire quelqu'un qu'il aime. Raison pour laquelle Humphrey et moi sommes si proches !

Son éclat de rire me gênait-il ? Certains en seraient gênés oui, moi je souris et j'eus l'impression que le temps s'arrêtait : elle remplit la pièce d'énergie positive. Jouer les Donjuans... Certes je me suis déjà amusé à la faire lorsque je m'amourachais d'une jolie femelle et peut être très taquin adorant jouer au jeu de la séduction. Cependant les choses ont toujours été claires or ici elles ne l'étaient pas encore. C'est un regard rempli de malice et un sourire sauvage qui lui répondis, je m'installais confortablement contre le mur, preuve que je n'avais pas l'intention de la quitter tout de suite.

« Nous défendre ensemble avec complicité ne fera que persuader mon oncle que nous avons fait des bêtises au lieu de discuter. Nous allons bien nous amuser. »

Bien que civilisé, érudit et connaissant les bonnes manières, je reste un incorrigible mâle attiré par ce genre de chose. N'était-ce pas jouer au jeu de la séduction que de jouer avec elle de cette manière ? Je ne me posais pas la question, me laissant porter par l'instant. Quoi qu'il en soit, je me sentais à l'aise et une certaine complicité naissais. Pourtant je n'insistais pas et poursuivis la conversation :

« Les Dinotopiens, particulièrement les citadins, vivent au cœur d'une vaste illusion rendue possible grâce aux roches solaires. Ils sont dans un monde domestiqué et sécurisé, le danger de la réalité est invisible pour eux, ils sont inconscients de tout ce qu'il se passe dans le mon réel. La peur s'empare d'eux au moindre petit signe de danger, même quand celui ci est quasiment insignifiant. Je pense que vous comprenez ceci avec votre expérience militaire. »

Je ne la quittais pas des yeux, entretenant une connexion entre nous.

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23 ans (depuis le 14/06/2023)

"Nous défendre ensemble avec complicité ne fera que persuader mon oncle que nous avons fait des bêtises"...

Après cette courte remarque, Xyria s'était attendue à se qu'il lui dise, du coup, qu'il préférait ne pas le faire afin, justement, d'éviter que son oncle ne se persuade de ce genre de chose, histoire de ne pas les plonger, finalement, l'un comme l'autre, dans une situation encore pire. Mais finalement, tout ce qu'il fit, c'est sourire, et affirmer qu'ils allaient bien s'amuser, et donc, lui confirmer qu'il était d'accord pour jouer à ça.

Xyria rit encore une fois et lui dit :

-Et bien, vous êtes un peu plus vieux que moi, mais vous semblez tout autant taquin et aimer vous amuser, pas vrai ?

Elle était souriante :

-Je ne suis pas mécontente de vous avoir rencontré, du coup. Oui, je pense qu'on va pouvoir bien s'amuser.

Elle soupira, au passage :

-Dommage que je ne sois pas ici en vacance. L'amusement ne pourra durer que ce soir et demain matin. Après, il me faudra repartir, ou je serais en retard.

Ce qu'il lui raconta par la suite était fort philosophique, mais tellement éloigné des pensées habituelles des habitants de cette île, généralement, où il était de notoriété publique que chacun devait être en paix, heureux, et penser que tout allait bien dans le meilleur des mondes...

Elle fit remarquer :

-Vous êtes un drôle de dinotopiens, vous, dites-moi.

Mais ce n'était pas un reproche, et elle lui donna raison sur un point :

-Mais c'est vrai que lors de mes quelques missions de gardes, j'ai pu voir les civils paniquer facilement lors de la vision de prédateurs. Au début, en tout-cas. Lorsqu'ils comprennent qu'ils n'ont pas le choix, ils peuvent se mettre à travailler ensemble pour survivre. Ça m'est déjà arrivé une fois, quand un bus s'était pris les pattes dans la boue lors de la saison des pluie. Malgré le danger des deynonichus qui nous tournaient autour, tous les voyageurs sont descendus et ont creusé afin de dégager le brachiosaure.

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Rencontre

Elle n'était pas mécontente de m'avoir rencontré. Je partageais ce ressentis, installé par terre contre le mur je me sentais bien en sa présence. Elle me traita de plus vieux qu'elle, j'en pouffais de rire sans lui couper la parole. Une remarque taquine me démangea la langue et je m'adressais une claque mentale d'avoir pensé cela, qui était loin d'une pensée Dinotopienne si prude. Qu'est-ce qui me prenais d'oser penser cela ?
Je ne contrôlais pas la disparition de mon sourire : elle partait demain ? Déjà ? Mais elle venait à peine d'arriver ! Étrangement, je me sentis triste de l'apprendre. Je ne le voulais pas. Surtout en écoutant ce qu'elle me raconta son anecdote. Il est vrai que la grande force des Dinotopiens se trouve dans la grande coopération dont ils peuvent faire preuve.

En réalité mon sourire ne disparu pas mais une ombre de tristesse le gâcha.

« Les Dinotopiens ont suffisamment de docilité et d'intelligence pour coopérer de manière très efficace quand ils le veulent. Ils ont cependant perdu cette capacité à survivre en zone sauvage. J'ai passé plusieurs mois dans les Marais Pluvieux en immersion avec une communauté de herbivores locaux en plein cœur du territoire de Tyrannosaure. La majorité des clients de l'auberge sont incapables de vivre ainsi, sans la protection des roches solaires, dans le danger permanent. J'aime pourtant retourner auprès de mes amis qui ont une vie si intense, si fascinante. Je me sens... vivant quand je suis avec eux. »

Ce que je taisais, notamment parce que cela me semblait évident, c'est que de temps en temps l'un d'entre eux se faisait attraper par un carnivore. La philosophie de la communauté est qu'il s'agit du prix de la vie, que pour vivre intensément il faut en accepter les risques. J'ai au début été surpris d'apprendre qu'ils n'échangeraient pour rien au monde leur vie pour la sécurité des roches solaires.

« Je suis navré que vous partiez si vite : je me faisais une joie de vous faire visiter la ville demain. Je n'ose pas vous kidnapper pour vous offrir le repas du soir : je me sens coupable de grignoter votre repos. »

Était-ce une invitation ? Ou s'en était une et des plus sincère : elle m'avait fait remarquer qu'elle était fatiguée, il n'était pas respectueux de ma part de lui proposer directement : c'était à elle de prendre la décision. Même si je n'en avais pas envie, j'étais prêt à quitter la pièce pour la laisser dormir si elle le désirait.

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23 ans (depuis le 14/06/2023)

Etait-ce l'ombre de la tristesse que Xyria avait lu sur son museau, lorsqu'elle lui avait annoncé qu'elle partait demain ? Étrange, enfin, étrange pour elle, elle trouvait... ils ne se connaissaient pas, ils venaient seulement de se rencontrer, et pourtant il avait déjà envie qu'elle passe un peu plus de temps avec lui, juste parce qu'ils s’étaient trouvés des points communs et qu'ils s'appréciaient bien durant cette courte conversation. Avait-il envie de... ? Non, elle doutait que ce soit ça, ils ne se connaissaient pas depuis assez longtemps. Et pourtant, à ses paroles qui suivirent, elle eut effectivement l'impression qu'il essayait de la charmer. Bah dit donc, ce dinotopien là, il ne perdait pas de temps, ça c'est sûr.

Elle pencha le museau à ses premières paroles, puis dit :

-Vous vous sentez vivant en risquant votre vie ? Certains diraient que c'est assez paradoxal, mais en fait, je crois que je comprend ça, moi-aussi. C'est ce que je ressens également a la fin de mes missions les plus dangereuses...

Même si elle n'en avait pas encore eu tant que ça, elle avait cependant déjà risquée sa vie en-dehors des missions.

-On ne se sent jamais plus vivant que lorsqu'on sait notre vie en danger, pas vrai ?

Et ce fut là qu'il lui fit son invitation déguisée...

D'un autre côté, maintenant qu'elle était au repos, qu'elle n'avait plus les pattes lourdes et douloureuses et l'esprit dans la brume, elle se sentait plus apte à discuter et à marcher. Il fallait dire que ce n'était pas quelque-chose de fatiguant, ça.

Alors elle dit :

-Si vous y tenez tant que ça, je m'en voudrais de vous retirer le plaisir de m'inviter. Je veux me reposer, mais manger et discuter n'est pas quelque-chose de très fatiguant à la base, n'est-ce pas ? Et puis...

Elle hésita un peu, puis dit :

-C'est vrai qu'il serait dommage d'être dans une telle ville et de ne pas en profiter, surtout que je ne sais pas quand je reviendrais. Je pourrais peut-être profiter de ça demain matin et partir demain après-midi. En courant un peu, je suis certaine de rattraper mon retard.

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38 ans (depuis le 21/06/2023)

Rencontre

Est-ce que j'essayais de la charmer ? Non. Bien que ce jeu là soit des plus attirant, il comporte des règles bien particulières qu'il faut respecter. Même la situation m'ouvrait les pattes et m'encourageais. Je n'excluais pas le fait de m'engager plus tard dans une partie mais pour l'instant il était trop tôt.

Content qu'elle m'accorde du temps, je me levais et lui ouvris la porte tout en parlant :

« Alors allons-y ! Je vais vous emmener chez Kayan, un humain qui tiens un salon de thé. Il est installé en bord de mer, pas très loin du port. Oh il est moins connu que la Tour Dorée mais je vous assure qu'il mériterait de l'être. Nous allons nous y rendre par le chemin le plus court et reviendrons pas le centre ville pour que vous puissiez voir Chandara de nuit. Je vous emmènerai demain matin visiter le quartier du Palais Imprerial. »

En bas des marches, nous fûmes accueilli par plusieurs sifflements sonores. Visiblement, ma longue absence avait été remarqué et commenté. La majorité des regards étaient tournés vers nous, tous souriaient, certains riaient. Humphrey fut le premier à ouvrir les hostilités :

« Aaah te voilà enfin gamin ! Je disais justement qu'il allait falloir préparer deux petits déjeuner et prévenir ma soeur qu'elle va bientôt être grand mère ! »

Plusieurs hommes éclatèrent de rire. L'un d'entre eux lança une remarque qui fut noyée par le joyeux bruit des conversations et de l'hilarité, une femme qui était à ses côtés lui frappa l'épaule : visiblement elle ne trouvait pas drôle du tout ce que son mari venait de me dire et que je n'entendis pas. Je répondis avec un sourire :

« Soit pas jaloux vieux zouave. »

Je savais qu'une pareille contre-attaque allait alimenter la rumeur. Néanmoins, Humphrey n'était pas idiot et avait déjà comprit que je jouais avec lui. Alors que je me dirigeais vers la sortie, le gérant de l'auberge riposta :

« Moi jaloux ? Par mes écailles tu as raison, la Nature fait bien les choses. » Bim, dans mes dents ! Vieux renard va ! Ah Mademoiselle Xyria, si mon neveu ne sait pas se tenir, je vous autorise à le mordre ! »

Le sourire de l'aubergiste était à la hauteur de son air bienveillant dans la taquinerie. Il n'y avait aucune trace de moquerie véritable, de méchanceté : seulement de la bienveillance. Quant à moi, j'attendais la demoiselle en question à la porte, curieux de la voir clouer le bec à ce vieux zouave.

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23 ans (depuis le 14/06/2023)

Xyria retint un bâillement, essayant de se convaincre que la motivation de découvrir calmement de nouvelles choses était largement supérieur à sa fatigue, et elle se leva pour suivre son invitation en lui disant :

-De toute-façon, j'ai très envie de découvrir des choses que les autres ne connaissent pas. N'importe-qui qui passe par cette ville peut se venter d'avoir vue la tour dorée. Alors que moi, je serais l'une des rares à pouvoir me venter d'avoir plutôt découvert le fameux salon de thé de Kayan, chose que tous n'ont pas pris la peine de faire de venant dans cette ville. Hey, qui sait, en retraversant l'île, je vais peut-être pouvoir parler autour de moi de la qualité de son thé, lui attirer du monde, en faire un lieu très fréquenté et j'aurais le plaisir d'être celle qui l'aura fait découvrir et rendu à la mode...

Elle espérait qu'il avait du thé au fruit rouge. C'était son préféré. Et puis, ainsi, elle allait pouvoir boire un truc un peu fort, qui allait la réveiller, et lui faire profiter de cette soirée...

Pastel l'avait prévenue, mais elle ne s'était pas attendue à se que TOUTE la salle joue les taquins avec eux à leur retour. Cependant, loin d'être gênée par cela, elle dressa fièrement la tête, comme si elle voulait confirmer leurs pensées et n'avait absolument pas honte. Elle allait juste jouer leur jeu.

Elle se permit même d'intervenir envers Humphrey. Pastel voulait alimenter les rumeurs ? Et bien elle n'allait pas hésiter une seconde à l'y aider. Elle intervint sur la fin en disant :

-Houlà, monsieur Humphrey, lancez pas l'ankylosaure à-travers la plaine avant de lui attacher le chariot.

Quelques citadins se demandèrent où elle voulait en venir, avec son expression paysanne.

-Si ce charmant dinosaure et moi en étions là, c'est cinq petits déjeuners, qu'il vous faudrait préparer, pas deux. Car je compte bien avoir trois œufs à ma première portée.

Elle fit un clin d’œil à Pastel, et alors qu'ils sortaient, elle dit, histoire que tous l'entendent, mais qu'ils soient alors trop loin pour recevoir leurs remarques :

-Et vous, Pastel, combien en espérez vous, des œufs ?

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